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 (volt) some hope that they don't know.

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June Eàchain

June Eàchain
SUBJECT B1 : THE COMMANDER

Messages : 635 Avatar : marie avgeropoulos.
Pseudo : red stars. (ève)
Copyright : (av) ice and fire. (gif) tumblr.
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Occupation : chef du bloc b.
Inventaire : une boîte de pansements ; un couteau qu'elle cache dans sa botte gauche et qu'elle ne quitte jamais.

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Message(#) Sujet: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptySam 28 Mar - 20:17



- some hope that they don't know -
june & volt

il y a des endroits qu'on évite, qu'on frôle et qu'on contourne, que l'on ne peut approcher seuls et quand on le fait, ce n'est qu'au bord du précipice, prêts à rejoindre nos démons dans le long fleuve tranquille de la nuit. pour june, le terminus en fait partie. elle a toujours eu du mal avec les morts, peut-être parce qu'elle s'inquiétait déjà bien assez avec les vivants. deux ans dans le bloc, ça vous change, ça vous forge, ça vous façonne. le terminus, c'est son enfer personnel, avec gaïa puis asia, et toutes les autres aussi, toutes les autres cachées sous la terre que l'on ne revoit jamais. june, elle n'a qu'une crainte, c'est les oublier. c'est oublier le sourire de l'une, le rire de l'autre, la voix des mortes. c'est perdre tout ça comme elle a perdu son passé. mais c'est aussi les retrouver, dépasser les barrières et comprendre, voir, retrouver la mémoire et les y retrouver alors qu'elles sont mortes et enterrées. le terminus a l'odeur âcre des erreurs.

dans la nuit qui se dessine, june avance plus vite. elle avait oublié à quel point le temps passait lentement quand vous vous apprêtiez à fixer des tombes.  une fois par mois, elle s'y rend. une fois par mois, elle se souvient. c'est le genre de choses qu'elle évite de raconter. mais avoir le bloc sur les épaules nécessite des moments de doute et d'angoisse, des rires aussi, et beaucoup de force. ainsi va-t-elle la puiser dans ces croix reflétant quelques sourires fanés. le temps est stable, au labyrinthe. au début, june a eu beaucoup de mal à s'y faire, elle se sentait claustrophobe et perdue. le manque de repère dans le ciel lui donnait envie d'hurler et les marmonnements de thémis avaient souvent raison de sa patience au cours de ce long mois. aujourd'hui, cela l'apaise plus que ça ne l'attriste. cette constance a quelque chose de commun avec le silence et la solitude que cela comporte. ainsi, vous vous sentez plus proche de vous-même que vous ne l'avez jamais été. dans la nuit, vous vous retrouvez bien souvent seuls face à vos pensées.

quand elle arrive à la tombe de gaïa, elle se laisse tomber à même le sol et soupire. longtemps, longtemps qu'elle est morte de cette piqûre. longtemps qu'elle s'est envolée, gaïa. et pourtant, june ne s'en défait pas. les mois sont durs mais chaque fois, un unique soir, elle revient sur ses pas et elle cherche ses failles. sans jamais déceler le moment ou tout aurait pu changer, comme si ses regrets n'étaient pas fondés. et les minutes défilent lentement, ses yeux caressent la croix faite si rapidement, et elle n'a aucune envie de pleurer ni d'hurler. elle est simplement lasse. gaïa lui manque, c'est viscéral. mais rester ici lui apporte le réconfort dont elle a besoin, alors elle inspire et elle expire et elle attend que l'angoisse sourde des nuits courtes s'efface au profit d'un sommeil lourd. l'insomnie n'a aucune vertu si ce n'est réveiller les indésirables.

puis un pas. un souffle qui se mêle au sien. et l'harmonie est détruite par une chevelure de feu qu'elle connaît mieux que quiconque. son souffle se bloque un instant, elle secoue presque la tête et inspire profondément. elle déteste que les blocardes la voient dans cet état-là. pire encore, elle déteste se voir dans cet état-là. hors, les yeux de volt ont la faculté de vous mettre en face de vous-même sans autre forme de procès. avec électre, pas d'autre choix que d'accepter sa réalité. « tu devrais être couchée. » sa voix est posée, certes plus froide que d'habitude, mais parfaitement maîtrisée. il en faudrait plus pour voir june vaciller. « que fais-tu ici? les morts ne mangent pas. » puis elle hausse les épaules doucement, parlant cette fois avec une teinte de légèreté. volt ne fait pas partie de ses préférées, mais elle est sans doute celle pour qui elle a le plus de respect.
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Volt Teller

Volt Teller
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Copyright : carole la luciole, la plus belle du monde + tumblr.
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Occupation : maton des cuistots - pas de grand-monde donc -, maman grincheuse du bloc, raccommodeuse à ses heures perdues.
Inventaire : une brosse à cheveux, et puis tout ce qu'il y a dans sa cuisine, même si y'a pas son nom dessus. ça coupe bien quand mêmes, les lames affilées. ah, et aussi une casquette du wicked, qu'elle s'empêche pour le moment de brûler, au cas où ça servirait un jour.

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Message(#) Sujet: Re: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptyDim 29 Mar - 17:07



some hope that they don't know
Quand le soleil se couche, elle a pas encore fini son boulot, Volt. Que les blocardes aient mangé ou pas, il lui restera de toute façon la plonge et le rangement, ne pas laisser bols, assiettes et couverts de fortune s’éparpiller avant que quelqu’un ne marche dessus par inadvertance et ne casse sa précieuse vaisselle. Et encore après tout cela, le repos n’est pas acquis. Après tout, le labyrinthe ne laisse personne se reposer, n’est-ce pas ? Et surtout pas ses habitantes. Elle attend que le monde dorme, que les étoiles s’ouvrent, peut-être, pour essayer de se rappeler, n’importe qui, n’importe quoi. Mais le ciel vide de tout du Bloc n’honore personne de ses confidences, et c’est un regard noir qu’elle lance au ciel avant que ses yeux ne reviennent à la terre, solide, matérielle.

Mais très vite, quand elle ferme les yeux, ce sont les démons du sommeil qui la rattrapent, qui la jette hors des rêves comme on balancerait un sac de foin dehors, sans aucune précaution. Et quelque part, elle se dit que c’est l’habitude. Que de toute façon, elle ne sera jamais la seule à errer sans but entre les murs du Bloc. Il y aura toujours une ou deux autres filles fantômes, silhouettes dans le noir, pour lui tenir compagnie. Elles ne se parlent pas – elles ne parlent pas tout court, en fait. Mais même dans les volutes de noir qui enveloppent tout ce qui les entoure, lentement et sûrement, elles savent se laisser dans leurs contemplations respectives.

Mais en l’occurrence, quand elle plisse les yeux pour distinguer le visage d’une de ces errantes, son cerveau le reconnaît rapidement. June, avec ses traits marqués, inoubliables, et ses cheveux qui cachent une partie de son profil au rythme de sa marche décidée vers les bois qui bordent le Bloc. L’espace d’un instant, elle se demande ce que leur chef fabrique à cette heure-là. Puis ses yeux dérivent vers les ombres des arbres, vers ce qu’on peut trouver dans ces sous-bois, et comprend. Les croix bancales qu’elles y ont plantées, parodies de sépultures et hommage à leurs mortes. Qu’elle l’aime ou pas, June, elle comprend la perte. Elle comprend le vide que ça fait au creux du ventre là où on sait qu’autrefois, il y a eu quelqu’un, et que cette personne a soudainement disparu pour ne laisser qu’à sa place qu’un froid qui s’étend aux veines, aux os. Alors c’est sans un mot que les pas suivent les siens, que ses pieds craquent sur les feuilles mortes, l’ombre des branches s’étendant au-dessus de leurs têtes tel leur propre ciel. Et quand elle rattrape sa chef, elle a un mouvement de recul, presque. June, elle la voit pas les genoux à terre. Elle la voit quand elle est debout, autoritaire, victorieuse, la commandante qui mènerait ses troupes au casse-pipe sur sa seule volonté, si c’était ce qu’elle désirait. On avait beau dire qu’on se battait pour la cause d’un leader et pas pour le leader lui-même, la brune, elle a cette aura-là, celle qui pourrait pousser n’importe laquelle des filles à la suivre au bout du monde.

« Toi aussi, je te rappelle. » Elle marque une pause, ses sourcils se haussent dans le dédain habituel qu’ils adoptent, pas seulement face à June, mais face à toutes, avant qu’elle ne perde son masque. Elle tend la main vers la croix devant laquelle la brune est affalée, sa voix se teinte d’une pointe d’indignation. « Je les connaissais aussi, je te rappelle. Faire des visites aux morts, t’es pas la seule à le faire. Tu te crèves à pas dormir alors qu’on a besoin de toi, là ? »
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June Eàchain

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Message(#) Sujet: Re: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptyDim 29 Mar - 19:18



- some hope that they don't know -
june & volt

volt, elle sait ; elle sait le vent froid qui vous frôle, l'angoisse qui vous mange, les heures qui défilent dans le silence puis le bourdonnement à vos oreilles, le son qui vous maintient puis qui vous perd. elle sait ; elle sait l'absence, le manque, la sueur sur votre front et l'asphyxie soudaine qui dure, dure, dure. elle sait, volt, elle sait ce que c'est de perdre quelqu'un. peut-être pas comme june a perdu gaïa, avec ce lien de la dernière chance qui vous enroule, comme une mère pourrait le faire. peut-être n'a-t-elle pas connu de gaïa à l'odeur lilas et aux cheveux corbeaux, ce sourire frôlant la perfection et ces grands yeux implorants. peut-être n'a-t-elle jamais vu la grandeur du labyrinthe quand gaïa était là, sautillant et remontant, pendant un long mois, le moral des troupes. peut-être n'a-t-elle jamais vécu le supplice d'après gaïa, le silence oppressant de june, les voix maladroites des blocardes, et tout cela mélangé, perdu, un immense brouahaha d'incertitude. peut-être l'a-t-elle vécu, finalement, mais peut-être ne l'a-t-elle pas vu : il y a des choses que les greenies oublient vite et volt l'était à l'époque, toute petite, déjà si dédaigneuse. peut-être n'a-t-elle jamais vécu le feu de camp de gaïa, celui qu'elle obligeait june à allumer en faveur de thémis, celui-là qui s'est éteint avec gaïa et que personne n'a jamais essayé de raviver. peut-être n'a-t-elle pas eu de gaïa, volt, mais elle sait, elle sait mieux que n'importe qui. elle sait. et des fois, ça vaut mieux que n'importe quel soutient.

« toi aussi, je te rappelle. » june la regarde et esquisse un sourire en coin. un de ceux qui rappellent aisément qu'elle commande ici bas. elle n'a rien d'hautain, june, ni dans son expression, ni dans sa voix, juste ce rouage un peu maladroit, trop dur, trop froid. alors quand elle parle, parfois, elle semble se mettre au-dessus de vous. elle semble prendre de la hauteur, elle vous surplombe. et quand elle ordonne, vous obéissez prestement, sans trop comprendre comment. la seule chose que l'on ne remarque pas à cet instant-là, c'est que june ne s'élève pas. ce sont ses interlocuteurs qui d'un geste adroit s'abaissent devant elle. à sa manière, june impose le respect. mais volt y connaît quelque chose, n'est-ce pas? volt elle a cet air dédaigneux. on dirait qu'elle veut vous découper, volt, et qu'elle va vous faire cuir. alors les gens s'écartent quand une volt furibonde traverse le bloc. on l'évite, la vieille, on l'évite et ça vaut mieux pour nos fesses : elle serait capable de nous assommer avec une de ces cuillères rafistolées. c'est pour ça, au début, que june ne l'aimait pas. quelque chose bloquait dans ce respect sans fin qu'on offrait à cette pseudo-greenie de pacotille. elle avait l'impression que la fausse ignorante cachait bien trop d'as dans sa manche pour rester obéissante. puis les jours sont passés, les semaines avec, le fantôme de gaïa flottant encore un peu dans les airs. et asia, à son tour, asia est partie et la tristesse de volt a eu cet effet peu commun. elle savait, volt. et sa tristesse le montrait, mieux encore qu'un souffle éteint, mieux encore que des larmes claires, mieux encore que des mots. elle savait, volt, ce que ça faisait d'être triste, de perdre un membre de la famille du bloc. et ça avait suffit. la colère s'était muée en respect. depuis, l'air dédaigneux de la flamboyante n'était plus qu'un amusement.

« je les connaissais aussi, je te rappelle. faire des visites aux morts, t’es pas la seule à le faire. tu te crèves à pas dormir alors qu’on a besoin de toi, là ? » june est parfaitement droite mais elle ne se relève pas. elle reste là, à caresse la croix de gaïa du bout des yeux, comme si son regard pouvait l'abîmer plus que le temps ne le fait. au fond, gaïa est morte quand volt est arrivée. c'est peut-être pour cela que june l'a autant détestée : la dure lois du labyrinthe. quand l'une meurt, on la remplace. point final. « il y en a une que tu ne connais pas dans le lot. thémis. elle est morte avant que tu n'arrives. » thémis était l'ancienne volt, à coup sûr. même regard lasse, même posture dédaigneuse, même côté grande gueule. à une seule chose près : thémis est devenue cinglée. elle n'a pas supporté d'être enfermée. assignée chez les trancheuses, elle a attendu le petit matin pour aller dans le labyrinthe. alors quand elle est rentrée le soir, soutenue par une coureuse qui l'avait trouvé, june n'a pas eu d'autres choix que de décider. et d'un regard dur, elle a banni une de ses amies. ce jour-là, aucun maton n'a tenté de l'en empêcher. personne n'a discuté la décision de la leader. il n'y a pas eu procès, il n'y a rien eu. june avait décidé. c'était la seule et unique fois ou elle avait décidé sans prendre connaissance de l'avis de ses pairs. même gaïa, jolie gaïa, éternelle gaïa, n'avait pas tenté d'intervenir alors que june mettait b3 à la porte. « la première bannie du labyrinthe. elle était un peu comme toi. sauf qu'elle n'aimait pas autant les filles que toi. » june ne se confie pas : tout le monde connaît l'histoire. non, elle parle juste parce que c'est comme ça avec volt et june. on vacille puis on retombe sur ses jambes et entre temps, les mots défilent. « et vous n'avez pas besoin de moi maintenant puisqu'à part toi, tout le monde dort. j'ai fait le tour avant de venir ici. » elle tourne les yeux vers volt, droite, fière. faut dire qu'elle remonte vite en selle, june.
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Volt Teller

Volt Teller
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Message(#) Sujet: Re: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptyLun 30 Mar - 19:06



some hope that they don't know
Elle est tellement sûre d’elle, n’est-ce pas, June ? C’est pas si facile, pourtant, de faire comme si la situation était vraiment sous son contrôle. Parce que ce n’est pas le sien, n’est-ce pas ? Ce sont les créateurs, à travers l’œil iridescent des scaralames, qui contrôlent les murs du labyrinthe. C’est eux qui ont retiré tous les souvenirs du cerveau des jobardes, qui se servent de leur amnésie comme d’une arme pouvant être retournée contre elles.

Dans leurs yeux l’écrasante solitude qui règne parmi ces tombes, quand le deuil leur tombe dessus telle une cape d’amertume. C’est vrai qu’elles ont quelque chose de poétique, ces croix dressées, bancales parce qu’elles n’ont pas eu le moyen de faire de belles tombes, et qu’elles laissent tout à l’abandon, si facilement. Quelque part elle a honte, Volt, de ne pas pouvoir offrir à ses filles qui avaient fait partie de leur famille un repos convenable. Mais qui aurait pu prédire la mort, hein ? Depuis quand on peut empêcher le malheur de nous tomber dessus, chape étouffante, qui les prend à la gorge, toutes, et se resserre en nœud coulant ? C’est ce qu’elle pense d’un coup, la rouquine, alors que ces bouts de bois se dressent hors de la terre comme les crocs pourris d’un monstre les ayant toutes avalées, jusqu’à la dernière.

Est-ce qu’elles se sont laissées ensevelir, pourtant ? Non. Elles sont là, pour la plupart, ébauches de phénix aux ailes brisées renaissant en tâtonnant de leurs cendres éparpillées. A distinguer le mouvement des lèvres des fantômes de leur passé, les écouter chuchoter sans pouvoir distinguer un seul mot, à travers leur voile de rien. Volt, elle est pas si pessimiste, d’habitude. Mais quand elle est là, dans leur cimetière de pacotille, avec sa chef qui a autant qu’elle le deuil imprimé sur la figure, elle se sent plus triste qu’elle ne l’a jamais été depuis des jours et des jours. Y’a cette mélancolie douce qui lui berce le cœur et court dans ses veines, qui fait sombrer leurs esprits dans une tristesse douce-amère. « On peut pas appeler ça de la malchance, nan ? » On peut pas dire qu’on se jette dans le labyrinthe à bras ouvert, sans faire exprès. Elle écarte légèrement les bras, elle hausse les épaules dans son geste de lassitude. « Faut bien les aimer, non ? Dehors, on a peut-être des mères. Peut-être qu’elles sont mortes, peut-être qu’elles nous attendent, peut-être qu’elles nous ont oublié aussi. Comment on peut savoir, hein ? » Elle-même, elle a une maman, quelque part, peut-être. La maman de cet autre garçon, et la sienne. Un éclair de tristesse qui passe sur son visage avant que tout ne s’efface, qu’elle gomme soigneusement de ses traits tout signe d’émotion. Thémis. Elle fait rouler en silence le nom sur ses lèvres. « Elle était avec toi…au début ? » Y’a les quatre blocardes originelles, non ? Elle rit presque dans le noir, ça sonne pompeux, ça sonne ancien. Comme de l’histoire. Alors qu’au fond, y’a juste eux quatre filles paumées qu’on a balancé dans un sale piège pour qu’elles y meurent peut-être. « C’est tout relatif, June, elles ont besoin de toi tout le temps. » C’est volontairement qu’elle s’exclue, qu’elle remplace nous par elles. Parce qu’elle a sa fierté, la maton des cuistots. Qu’elle n’aime pas reconnaître que même elle, elle a besoin des gens. « Sally, elle les soigne, j’les nourris, mais tu les commandes, tout le temps. Et c’est demain matin qu’elles vont te demander, et que t’auras salement dormi et que t’auras une tête de zombie, c’est ça que tu veux, chef ? » Sa voix articule le dernier mot avec une teinte d’ironie, un soupçon d’insolence.

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Message(#) Sujet: Re: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptyLun 30 Mar - 22:41



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june & volt

Comme elles sont belles, les croix dressées, comme elles sont belles, nimbées de lumière stellaire. Voilà qu’elles chuchotent aux sept vents, les insolentes, quelques poèmes d’antan, et voilà que plus rien n’atteint June quand l’odeur douceâtre de la terre vient se joindre aux vers. Leurs voix, au crépuscule, entonnent quelques rimes de pacotille et voilà que les scaralames à leur tour, se mettent à danser, se joignant de quelques rires machiavéliques hautement savourés car la dénommée chef continue de se lamenter, cherchant mélancolie et soutient dans ces croix usagées.  Elle est belle, June, à prédire l’avenir comme si un demain existait au-delà des murs du labyrinthe saccagé. Elle est belle, l’innocente, à exploser ses phalanges blanches contre les parois de la boîte dans ses rêves, encore et encore, litanie incessante l’empêchant d’ensevelir ses démons les plus insistants. Elle hurle, implorante, elle hurle que son sacrifice ne sauvera pas Gaïa et sous les feuilles mortes, les deux plaques d’acier n’arrivent pas à se soulever. Ainsi elle assiste, impuissante, à la mort de la plus chère à son cœur et petit à petit, l’éclat iridescent dans ses yeux se perd, saccageant sa merveille, perdant cet aspect peu commun que les blocardes ne peuvent s’empêcher de jalouser, la pupille couleur tortue devient émeraude, si peu commune et à la fois si peu originale qu’au-delà des murs, il y en a mille comme cela. Et voilà qu’au corps de Gaïa étendu s’ajoute un griffeur, la surplombant de toute sa hauteur alors que miraculeusement, les lourdes portes s’entrouvrent et son corps se soulève de lui-même, fier souverain dans un monde en lambeaux. Et tout le monde observe, autour. Sally, medjack, sautille fièrement derrière Arté, jolie coureuse au mental d’acier. Puis le griffeur s’avance, menaçant, et tout redevient poussière près de la ferme : June n’a peur que de l’anarchie que son départ pourrait causer. L’amnésie a cette facilité à vous retirer cette peur primitive de décéder, il ne reste plus que vous et vos idées, coincées dans cette tête un peu cabossée. Ainsi tout est relatif dans son enfer : aucun visage n’a de voix et inversement. Le chuchotement qui hurle Dolly, le visage de Gaïa malade, rien ne retrouve sa place dans ce capharnaüm d’idées et de voyages. Quelle jobarde peut-elle être, parfois, s’acquittant de sa malchance comme un félin serait apte à s’acquitter d’une frêle cage en bois. Puis parcourant les allées aux fantômes, cherchant un échappatoire à la flamme qui s’allume, à la solitude qui l’appelle et que l’on nomme aisément indépendance mais qui n’a d’elle que le nom. Car il n’en est rien, n’est-ce pas, au-delà de ça ? Une fois le ciel passé, qui peut-on être, seul, désœuvré, désabusé ? Il y a des maux que l’on ne soigne pas, et d’autre que l’on ne comprend tout simplement pas.

« On peut pas appeler ça de la malchance, nan ? » Non. On ne peut pas. Thémis l’avait fait exprès, tout était paramétré. Malgré sa folie, malgré les voix qu’elle disait entendre, malgré les maux dont on ne pouvait la soigner, ce n’était pas de la malchance, elle l’avait orchestré. Ouréa, Gaïa, elle-même, elles n’avaient été que des piètres pions dans son échec. Mais June était la reine, June l’avait toujours été. Et son fou, elle l’avait sacrifié au profit de tous. Peut-être n’était-ce pas la solution. Peut-être. Mais les regrets n’appartiennent qu’aux morts. « Non. On ne peut pas l’appeler ainsi. » qu’elle lance presque durement, sans trop savoir si c’est une réponse adéquate ou si c’est simplement comme cela qu’elle le répond car ses propres mots résonnent au rythme des battements de son palpitant et que dans son habit sombre, elle étouffe soudain de la proximité de ses fantômes. Elle les appelle ainsi à défaut d’avoir trouvé un autre nom. Peut-être parce que cela n’existe tout simplement pas. « Faut bien les aimer, non ? Dehors, on a peut-être des mères. Peut-être qu’elles sont mortes, peut-être qu’elles nous attendent, peut-être qu’elles nous ont oublié aussi. Comment on peut savoir, hein ? » June tourne alors la tête vers Volt, elle semble si sûre d’elle à l’instant, comme si elle était persuadée d’en avoir une. Mais June n’y croit pas, n’y croit plus. Cet espoir-là est bon pour les nouvelles, ou les utopistes. La môme espère simplement fuir, retrouver une vie, cesser de survivre inlassablement. Une maison avec les blocardes à proximité, car quoi qu’on en dise, c’est la population qui forge le dirigeant et comme une immense famille, June ne pourrait les perdre. Mère. Le mot sonne étrangement entre ses lèvres puis dans son esprit. Immédiatement, un rouage d’acier se met en place et le temps d’une seconde, June pense pouvoir attraper le souvenir au vol. Mais il lui échappe, encore. Alors elle cesse d’essayer et elle secoue la tête. « Ou peut-être sont-elles seules, sans mère, sans famille, condamnées à perpétuité pour avoir volé un pain pour manger. On ne sait pas, Volt. Alors on doit les aimer, oui, pas pour le fantôme d’une mère, mais parce qu’on est peut-être leur seule famille. » qu’elle lance, June, à sa manière habituelle. Cette couleur dans sa voix, cette façon de dire tout ça, elle a même ce petit accent étranger que les autres n’ont pas, sauf peut-être Lucaïna, mais June l’a bien vu : à sa manière, la greenie tente de le cacher. Vain espoir de se faire oublier. « Elle était avec toi…au début ? » ça sonne souverain, tout ça, et June en a l’impression parfois. La seule survivante du déluge, les rats de laboratoire morts un à un et June, l’unique June, incapable de clamser tant qu’il restera des blocardes à diriger. Triste réalité du mort qui s’acharne à vivre encore. « Oui. Il y avait Ouréa, Thémis, Gaïa… et moi. Il faut croire que j’étais la plus chanceuse. » qu’elle dit sur le ton de la conversation, sans émotion, sa voix, elle ne perd pas son éclat d’autorité, son air dur et juste, mais elle ne semble pas persuadée de ses mots. Elles étaient juste là, à survivre. C’était la roulette russe, et étrangement, c’est elle qui a eu le chic de survivre. Point final, si vous voulez une suite à l’histoire : il n’y en a pas. Juste une môme qui n’est pas morte et qui ne veut pas l’être, mais qui ne comprend pas, et qui un soir par mois vient hurler cette triste réalité, pleurant ce désespoir incertain contre lequel elle ne peut rien. Pourtant, June, elle est heureuse. Tout le temps. Elle va bien et elle respire et au fond, ça suffit amplement. Mais parfois, il faut respirer. Et quand on se retient trop longtemps, forcément, dégoupiller la grenade, ça fait quelques morts au passage. « C’est tout relatif, June, elles ont besoin de toi tout le temps. » Elle hoche la tête doucement. Elle comprend, June, elle comprend qu’elles aient besoin d’un point d’ancrage. Elle comprend qu’au fond, les filles ne peuvent pas avancer sans être sûres qu’il y aura quelqu’un derrière pour les rattraper. Car June sert à ça, June est la protection, la solution. Elle ne fait que s’assurer que les filles n’ont besoin de rien. Et c’est ce qu’elle aime faire, c’est ce qu’elle aime être. « Sally, elle les soigne, j’les nourris, mais tu les commandes, tout le temps. Et c’est demain matin qu’elles vont te demander, et que t’auras salement dormi et que t’auras une tête de zombie, c’est ça que tu veux, chef ? » Si elle ne parlait pas à Volt, June, elle aurait ri. Pas longtemps, parce qu’en riant on s’attache, mais le son aurait été léger et aurait suffi à tout illuminer. Sauf que c’est Volt et June, alors il n’y a qu’un sourire qui se cache sur ses lèvres, l’ombre d’un amusement lointain.  Elle penche doucement la tête en cherchant ses mots. « J’aime beaucoup quand tu m’appelles chef, la cuistot. » Puis elle se redresse doucement en observant les croix, un dernier sourire pour Gaïa, et ses grands yeux qui s’accrochent à ceux luminescents de Volt. « Outre le fait que tu adores me prendre en flagrant délit d’insomnie, qu’est-ce que tu fiches ici à une heure pareille ? Je te rappelle que tu les nourris et que la première tête qu’elles voient au déjeuner, c’est la tienne. »
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Inventaire : une brosse à cheveux, et puis tout ce qu'il y a dans sa cuisine, même si y'a pas son nom dessus. ça coupe bien quand mêmes, les lames affilées. ah, et aussi une casquette du wicked, qu'elle s'empêche pour le moment de brûler, au cas où ça servirait un jour.

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Message(#) Sujet: Re: (volt) some hope that they don't know. (volt) some hope that they don't know. EmptyVen 10 Avr - 21:48



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June et son éternel pessimisme. Même là où son sarcasme s’est légèrement atténué, Volt ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Mais au fond, elle a raison, la brunette, même si la vérité est déplaisante. Cependant, elle se berce d’illusions, parfois. Elle rêve d’une maman à elle, à elle et à son frère, qui qu’il soit, de celles qui pouvaient gentiment sécher les larmes des enfants et les prendre dans leurs bras. Mais qu’est-ce qu’il leur reste, ici ? Il leur reste la grande étendue du bloc et le labyrinthe autour, ses murs coulissants, l’affreux crissements des portes qui se referment le soir. Et pourtant, c’est ce qu’on endure. Qu’on doit endurer. Car sans les murs, qui sait combien de temps les Griffeurs auraient mis à décimer tout ce qu’il y avait du Bloc ? Une nuit. Deux nuits, tout au plus. Et au bout de deux couchers de soleil, il ne serait resté que des corps inertes dans ce qui aurait été pendant deux ans une maison, et peut-être même plus de corps du tout. Elle coule un regard accusateur aux croix de bois. C’est le terminus qui lui donne des idées morbides ? Elle aimerait l’affirmer. « Alors on pourrait extrapoler ? On aurait toutes déconné dehors et on serait ici parce que c’est une fichue prison pour délinquantes, et qu’il vaut mieux qu’on ne se souvienne de rien ? » Si son ton se moque un peu, qu’est-ce qu’elles peuvent y savoir ? On les a larguées ici sans une seule trace de leur passé, aussi vierges de souvenirs que des bébés. « J’étais pas toute seule. » qu’elle marmonne, si bas qu’elle n’est même pas sûre que la brune l’entende, absorbée comme elle est par la contemplation de la croix de Gaïa. C’est si futile, de s’accrocher à son espoir qu’il y a un frère, là-bas, quelque part, dehors. Il pourrait être mort, et elle verrait un spectre de souvenir. A quoi ça rimait ?

Ouréa. Thémis. Gaïa. June. Des quatre du début n’en est restée qu’une, et parfois, quand elle la regarde, la rousse a l’impression de voir ces fantômes de visage se superposer aux traits durs de leur cheffe. Plus encore quand ces tombes les environnent, semblent adresser, dans la pénombre, leurs vagues signes de mains aux vivantes dont les yeux ont perdu la capacité de les voir. Quand elle laisse les siens courir vers la tombe la plus récente, elle a l’impression qu’un poing vient d’attraper son cœur et le serrer sans pitié au creux de sa paume, l’élancement de peine la faisant ciller un instant avant que son visage ne l’efface. C’est bien plus facile de sourire et dire que rien n’est grave, que rien ne l’affecte. Dur de se taire et de garder les mots pour les confier au secret de la nuit, les ombres qui ne répètent pas. « Y’a pas de chance, par ici. » Les mots qu’elle avait entendu dans la bouche de bien des blocardes amères, sonnant comme leur unique philosophie. « Juste les tripes qu’il faut pour tenir. Et de quoi survivre. » Elle déteste dépendre autant de la Boîte. Au fond, leur vie pend à ce fil-là, celui des provisions, sans lesquelles elles finiraient par mourir. Alors parfois, elle se retourne, après avoir déchargé l’étrange ascenseur, et pointe un ostensible majeur aux double-portes avant qu’elles ne se referment. Chaque parcelle de ce truc peut aller se faire voir.

« Profite, j’suis fatiguée. » C’est ce qu’elle lance de sa voix, arrogance retrouvée. Pourtant, elle n’en fait pas tellement preuve, avec les autres. Mais avec June ? C’est juste irrésistible. Faut qu’elle se sente pas trop écrasée par cette aura de la leader, parce qu’elle veut la sienne. Plier ? Juste obéir sans un mot, même quand elle n’a pas envie ? Pas trop, non. Pour ça, qu’elle est contente d’être maton. Qu’elle est contente d’être cuistot, aussi, quelque part, parce que ça entraîne une sorte de respect aussi. Elle en demande pas beaucoup, juste assez pour qu’on la sonne pas pour un oui ou pour un non. Qu’on la laisse dans son coin quand elle arbore la tête de celle qui veut pas discuter. Et puis c’est tout. « Insomnie, justement. » Elle hausse légèrement les épaules. Ca a jamais été facile, de dormir, aussi loin qu’elle s’en souvienne, donc pas bien longtemps. Alors, en attendant que ses yeux daignent se fermer, elle vadrouillait. Un bloc qui dort, nettement plus calme que lorsqu’il était en pleine journée, bourdonnant d’activité. Ça donne presque l’impression qu’elles ne sont pas dans le labyrinthe, si on élimine le crissement des Griffeurs. « Elles se fichent que j’aie ou pas une sale gueule, pas comme si j’en avais une bonne de temps à autres. » qu’elle plaisante à moitié. Les cernes, elle y serait habituée, et son organisme semblait s’être habitué à se lever tôt, histoire que tout soit prêt lorsque les coureuses partiraient, aux premières heures de la journée. Et après, elle pourrait toujours dormir, les jours où elle était en avance sur cette horloge inéluctable. « J’pourrais aussi juste avoir eu envie de payer une p’tite balade nocturne à nos chères défuntes. Qu’est-ce que ça peut te faire ? J’serais toujours debout demain matin, même heure. » lance-t-elle, son air de défi recollé sur ses traits, les fissures réparées à la va-vite.

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