CHAPITRE I
Respiration courte, respiration brève. Noirceur, chaleur, peur. Un bruit strident, des décibels plus fort que celui d'un cri de dinosaure. La chaleur était suffocante, il faisait moins chaud dans une fournaise. Le noir total. Tu étais étendues de tout ton long sur une plaque métallique, qui te rentrait dans la peau. Tu avais les marques rouges de la plaque sur tes mains. Ta nuque était affreusement douloureuse, et ta tête elle, n'en parlons même pas. On aurait dit un poids de trente kilos sur ton encéphale. Tu t'étais évanouies depuis un bon moment. Tu suais, tu étais complètement détrempée. Tu n'en pouvais plus. Tous les bruits que tu entendais te donnait la nausée. Tu avais de la difficulté à te mettre à te mettre semi-debout tellement que la ... cage était fait sur un petit mètre. Ça faisait déjà quelques temps que tu étais dans cette genre de boîte, au moment où tu as réalisé que tu ne savais pas du tout où tu étais, et pourquoi elle montait. La peur te prit, tu t'accrochais aux barreaux, tu criais. Aidez-moi ! Quelqu'un, s'il vous plaît. Aidez-moi ! Tu savais que personne ne pouvait t'entendre, tu étais seule dans ce pétrin mais, tu ne pouvais t'empêcher. En criant, ça faisait sortir la rage que tu avais en dedans, et la peur. La cage, la boîte, peu importe, accélérait à une vive allure. Elle t'en faisait perdre l'équipe. Tu tombas et te donner le front sur l'extrémité droit de la paroi métallique. Le bruit devenait de plus en plus fort, de plus en plus insupportable. Les frissons se dessinaient clairement sur le long de tes deux avant-bras. En levant la tête, tu as vu un plafond qui se rapprocherait de plus en plus vite, plus féroce. La seule chose qui te restait en tête qui en faisait toujours surface : survivre. Il n'y avait aucune issu, tu le voyais. Mais, tu n'y croyais malheureusement pas. Tu avais espoir. Tu avais toujours su garder espoir. La seule chose qui te restait à faire ? Croiser les doigts. La cage en fer atteignait sa vitesse maximal quand, sans avertir, elle s'arrêta en pleine assaut. Tu te cognais le dos sur l'extrémité de la boîte, pour en retomber comme un vieux sac sur l'extrémité du bas. Un bruit étouffant fit surface. Deux grosses portes s'ouvra, laissant seulement découvrir une grille et une lumière aveuglante. Tu étais sonnée, tu te demandais complètement qu'est-ce que c'était ce foutu bordel. Il y a deux minutes, tu étais désignée à la mort et maintenant, le soleil t'aveuglait. Une jeune femme c'était présentement montré le visage. Tu avais fait le saut. Elle avait ouvert la grille pour te laisser sortir. Tu étais fébrile, tu avais les jambes qui tremblaient. Tu le regardais fixement avec des yeux de loups. Une rage incontrôlable fit surface. Tu étais stupéfaite, tu avais pleins de questions qui défilaient en tête. Tu ne savais plus si tu avais peur, si tu étais triste ou complètement hors de toi. Welcome home Newbie. Sois relaxe, chill. Je reconnais ce visage, j'ai fait la même tête que toi lorsque je suis arrivée ici mais moi, j'étais seule. J'tannonce officiellement deuxième Blocarde. Allez, enlève cette tête de con et suit-moi. Tu vas devoir dormir car, demain, j'texplique tout, et tu viens courir le labyrinthe avec moi. Oh, et aussi, tu vas m'aider à construire des foutus abris. Mais, il y avait qu'une chose seule qui t'avais intrigué dans tout le discours de bienvenue qu'elle t'avait dit, et c'était le mot labyrinthe. Labyrinthe ? De quoi me parles-tu ? Tu avais un ton sec, autoritaire mais effrayé. Tu avais peur de la réponse, tu avais peur de tout depuis que tu t'étais réveillée. Ce que tu vois autour de toi ma belle, c'est un Labyrinthe. Parce que oui, t'es prisonnière ici, et oui, va falloir trouver une sortie. Allez, vient j'te dis. Ah et puis, pour ton prénom, c'est normal si tu l'as oublié. Tu vas t'en rappeler d'ici trois jours maximum. Labyrinthe, prisonnière, prénom oublié ? Tu n'en pouvais plus. Tu avais la nausée, tu avais envie de vomir toutes les tripes de ton corps. Ton coeur était malheureusement au bord de tes lèvres. Tu avais, évidemment, remarqué que tu ne connaissais plus ton prénom, ni ton âge. La panique te prit, tout basculait en même temps. Tu ne te souvenait même plus de ton âge, de ton prénom, il y avait une folle qui te parlais. Tu virais folle. Tu étais folle, au bout du compte. Malheureusement, la seule chose que tu pouvais faire pour aujourd'hui, c'était d'effectivement, la suivre et aller dormir plus tard. Peut-être que tu ne dormiras pas de la nuit mais, tu trouveras la force pour survivre car, ta vie, était une priorité. L'amitié, non.



CHAPITRE II
UC