|
| ○ the destroyer of worlds. | |
| Auteur | Message |
---|
Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:17 | |
| heria hodgson ft. adelaide kane✱ avant la piqûre; avait la joie de vivre, sociable, intéressée, réfléchie, ambitieuse, apaisante, attentive, courageuse, curieuse, discrète, douce, impulsive, logique, modeste, optimiste, prudente, sage, solidaire, spontanée, tolérante. après la piqûre; audacieuse, courageuse, cynique, discrète, distinguée, douce, impliquée, imprudente, ironique, logique, narcissique, objective, persévérante, réaliste, rationnelle, réfléchie, solidaire, vive. ✱ avait tendance à se laisser emporter par ses émotions, notamment lorsqu'elle était encore au wicked, mais a appris à les gérer et à ne plus les extérioriser. Heria a appris à cacher ses sentiments au plus profond de son être pour ne pas les laisser visibles. Pour elle c'est un signe de faiblesse. ✱ elle aime beaucoup jouer sur les mots, ce qui peut énerver beaucoup de blocardes, mais c'est ce qui l'amuse. Faut bien se débrouiller, il y a pas grand chose pour s'amuser dans le bloc. ✱ Heria est proche de beaucoup de blocardes, mais encore une fois, elle n'aime pas le montrer. C'est plus facile de blesser quelqu'un qui a de la famille, des proches. Être solitaire est peut-être mieux pour la sécurité de tout le monde. (aria, volt, nésis, sally, arya, arté, (...)) ✱ Heria, elle se cache derrière une carapace. Elle aime pas montrer qui elle est vraiment, mais elle est comme ça. Elle se fait passer pour une dure mais c'est parce qu'elle aime pas être vulnérable. Mais elle est comme ça. ✱ elle ne dit à personne ce qu'elle a vu lors de la transformation, excepté Volt, parce qu'elle aussi elle sait. Mais elle se sent trop coupable pour en parler. Le fait de se dire qu'elle a travaillé pour ceux qui les ont envoyé ici, elle se répugne. D'autres blocardes ont travaillé pour le wicked aussi, mais ça les détruirait de savoir. ✱ Heria est encore torturée par les images qu'elle a vu. Elle les revoie défiler dans sa tête. C'est du sang qui envahit son esprit avant tout, du sang et des visages horribles. Plus une nuit ne se passe sans qu'elle ait des cauchemars. Mais ça va passer, elle y croit. | IDENTITY CARD.
ORIGINE DU PRÉNOM : heria. Héra, déesse grecque du mariage et gardienne de la femme. Femme de Zeus. Heria ne se voit pas comme une représentante de l'union, mais ferait n'importe quoi pour protéger les filles du bloc b. C'est peut-être pour cela qu'elle a été renommée ainsi, Heria la protectrice, ça sonne plutôt bien. VÉRITABLE PRÉNOM : Eryn. C'est original, c'est australien. Ça représente ses origines, elle est entièrement australienne, même si son père a quelques origines anglaises. Elle aimait ce prénom, il était simple, comme elle. Eryn, ça sonne harmonieux et doux. Quand on y repense, ça ressemble un peu à Heria. ÂGE : elle a dix-huit ans. Même si Heria a encore du mal à se rappeler de sa date d'anniversaire. La transformation lui a permit de récupérer quelques souvenirs, mais c'est encore vague. Heria, elle se rappelle surtout des mauvais souvenirs. Les bons sont partis, remplacés par des cauchemars. DATE & LIEU DE NAISSANCE : Perth, australie, 13/12/14. Heria possède un accent fort qu'elle n'aurait pas su placer il y a quelques mois, mais maintenant elle se rappelle, de tout. ORIGINES : australiennes, par sa mère et anglaises, par son père. Un mélange diversifié. DATE D’ARRIVÉE AU BLOC : octobre, année 1. OCCUPATION : Heria, elle est coureuse pour le bloc b. Elle aime ça. Elle aime cette sensation de liberté quand elle traverse les immenses couloirs du labyrinthe. GROUPE : blocards. CRÉDIT : halstead, avatar. |
QUESTION TIME pour quelle raison pensez-vous être dans le bloc ? Je sais pas. Enfin si, d'un côté je sais. Mais j'en parle à personne, question de sécurité. Je sais que c'est pour essayer de trouver un remède à, une maladie. Je sais plus comment elle s'appelle, c'est encore vague tout ça. Depuis la transformation j'essaie de garder mes souvenirs en mémoire, mais certains ne sont qu'éphémères. C'est compliqué. Mais je sais qu'on est là pour trouver un remède. On est une expérience en fait. C'est barbare, c'est horrible. On est comme des rats piégés et sans défense, contrôlés par des scientifiques. Des animaux pris au piège. / que pensez-vous du labyrinthe ? Au début, je le trouvait effrayant. Comme beaucoup. Mais maintenant que j'aie eu l'occasion de le parcourir, je ne le trouve plus aussi effrayant que ça. Je le connais presque par cœur à aujourd'hui. On a toujours peur de l'inconnu, de l'incompréhensible. Mais une fois que l'inconnu ne l'est plus on a plus besoin d'avoir peur. Et le labyrinthe, je le connais plus que bien. / pensez-vous pouvoir sortir un jour ? Oui, enfin j'espère. Quel serait l'intérêt de construire un labyrinthe sans sortie. Aucun. Il y en a une, et on ne l'a pas encore trouvée. Mais on la trouvera, j'en suis certaine. On abandonnera pas, on se battra jusqu'à ce qu'on trouve une sortie. On ne peut pas rester enfermé plus longtemps dans cet endroit. Tout à une fin, et elle approche, c'est certain. / quelles relations entretenez-vous avez les autres blocards ? Disons que pour l'instant ça va. Je n'ai jamais eu de problème majeur avec quiconque. Evidemment, quelques fois il y a des discordes et des animosités mais c'est normal, ce n'est pas possible de s'entendre parfaitement bien avec des personnes que l'on côtoie vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais j'aurais pu tomber sur bien pire. Même si je sais qu'avec la transformation, ma relation avec les blocardes ne sera plus pareille. / des idées sur les raisons de votre amnésie ? Non pas vraiment. Je dirai que les créateurs ont voulu être cruels jusqu'au bout, pourquoi faire les choses à moitié quand on peut les faire entièrement. Ou peut-être que les souvenirs de nos anciennes vies pourraient influencer nos décisions, nos réactions et peut-être que ça remettrait toute leur expérience en cause. En tout cas, j'aimerai bien les voir, eux. Enfermés dans une cage sans aucun souvenirs, livrés à eux-même.
ABOUT YOU pseudo › sparks, parce que je suis une étincelle. prénom › laura âge › seize ans. région, pays › france, normandie là où il pleut tout le temps fréquence de connexion › 7/7j sauf quand je dois faire des commentaires et tout bc ça me saoule multicompte ? › nope. comment es-tu arrivé(e) sur grtr ? › je suis le projet depuis le début ton avis sur le forum ? › il pue non, il est plus que parfait genre, il pique les yeux tellement il est beau scénario, pv, inventé ? › inventé de moi. big up ? › tout le staff euké? - Code:
-
<b><blocard>adelaide kane</blocard></b> › heria hodgson |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:17 | |
| the story that we forgot is still living inside of us ★★★ C’était comme si le soleil ne s’arrêtait pas de grossir, il semblait de plus en plus gros de jours en jours. Eryn aimait bien l’observer à l’aube, le voir s’élever doucement dans le ciel encore étoilé, le voir apporter de sublimes couleurs orangées au paysage. Mais elle n’était pas dupe, elle savait pertinemment que tout était en train de se dégrader. Ses parents ne voulaient plus qu’elle sorte de leur maison, tout était clôturé. Et la nuit, il lui arrivait souvent d’entendre des bruits qui lui donnaient froid dans le dos. Ça ressemblait à des cris, d’effroyables cris qui résonnaient dans l’ombre de la nuit. Lorsque elle les entendait, elle restait de marbre à regarder le plafond blanc de sa chambre. Il faisait très chaud, beaucoup trop chaud pour cette période de l’année, le soleil ne cessait de prendre de l’ampleur, tout avait une allure apocalyptique et Eryn commençait à se poser des questions et à paniquer. La jeune fille avait également remarqué à quel point sa mère commençait à changer, elle qui était de nature si calme, et qui était devenue agressive et irritante. Eryn évitait de trop rester avec elle, comme son père lui avait conseillé. Elle avait l’impression qu’il savait ce qui se passait, qu’ils savaient tous les deux mais qu’ils ne voulaient pas lui en parler seulement Eryn n’était pas dupe, loin de là. Ils recevaient souvent de la visite, et lorsque la sonnette de la porte retentait, son père faisait tout pour garder Eryn cachée, elle ne comprenait pas pourquoi et ils refusaient tous deux d’en parler. Cette visite était quotidienne, toujours à la même heure, 12h08. Jamais avant, et jamais après. (quelques jours plus tard) Eryn voyait bien que sa mère commençait à perdre de plus en plus la tête, elle restait maintenant enfermée dans la chambre de ses parents et ne recevait que des visites de son père. Et lorsqu'il y allait, tout se résumait à des cris semblables à ceux qui hantaient les nuits de Eryn. Elle commençait à imaginer le pire. Mais elle se disait bien qu'elle ne pouvait pas rester dans le secret. C'est avec un pas déterminé que la jeune fille se dirigea vers la chambre de ses parents. Il faisait beaucoup trop chaud pour aller dehors, auquel cas vous vous brûliez là peau. La jeune fille pouvait sentir des perles de sueurs lui couler dans le dos, peut-être était-ce parce qu'elle appréhendait de voir ce qui se trouvait derrière cette fameuse porte, ou peut-être qu'elle avait simplement trop chaud, ou bien les deux. Lorsqu'elle posa la main sur la poignée, elle ferma les yeux et pris une grande inspiration avant d'enclencher la porte. Étonnamment, elle n'était pas fermée à clé. Alors qu'elle avait vu de nombreuses fois son père la fermer à double tour. Elle pouvait sentir son cœur battre la chamade, il battait tellement fort qu'elle aurait pu croire qu'il voulait s'échapper de sa cage thoracique. Mais le jeune fille pris son courage à deux mains et ouvrit ladite porte. Sa mère était allongée sur le lit avec les membres attachés. Elle se débattit soudainement lorsqu'elle vit sa famille à l'entrée de la porte. Jamais Eryn n'avait vu une pareille chose. Elle recula jusqu'à ce que son dos tape contre la porte. Elle avait les larmes aux yeux, la main sur la bouche et se retenait de crier. Jamais elle n'avait imaginer voir ceci, sa mère était prise de démence et c'était comme si elle avait quitté ce corps. « Eryn! Sors d'ici tout de suite! » dit son père d'une voix si rude qu'elle en fut surprise. Il l'attrapa par le bras pour la tirer de toutes ses forces de la chambre. Eryn fut surprise par cette force et en tomba à la renverse. Elle éclata en sanglots. « Tu es folle! Combien de fois t'ai-je dis que tu ne devais pas entrer dans cette pièce! » La jeune fille était replié dans un angle de la maison, recroquevillée sur elle-même elle ne pouvait pas entendre les paroles de son père tant elle pleurait et tant ses tempes battaient contre son crâne. Son père vint se positionner devant elle pour la prendre dans ses bras. Eryn le serra de plus belle et vint poser sa tête dans son épaule. « Que se passe-t-il? Je.. P.. Qu'est-ce qu'il l.. lui arrive? » elle avait du mal à parler, sa gorge était aussi serrée qu'un nœud et chaque parole était une douleur supplémentaire. « Je suis tellement désolé. » dit son père sans desserrer son étreinte. La sonnette de la porte retentit, le premier réflexe de Eryn fut de regarder la pendule qui se trouvait sur le mur de l'entrée. Il était 12h08. Son père se releva avant de caresser le visage de sa fille et de l'embrasser sur le front. « Il est temps. » Eryn essuya ses joues maintenant trempées de larmes et se força à se calmer. Puis son regard vint se placer sur la porte qu'elle avait ouvert quelques minutes auparavant. Pour la première fois, son père s'écarta de la porte d’entrée laissant entrer une femme entièrement vêtue de blanc, portant des lunettes de soleil noires opaques ainsi que ce qui ressemblait à une ombrelle, mais différente. « Bonjour Eryn. Je viens de la part du WICKED. J’aimerai beaucoup m’entretenir avec toi. » Eryn regarda la femme avec un regard intrigué, jamais elle n'aurait pensé que la visite quotidienne était une femme qui semblait venir d'un autre endroit, un endroit qui semblait meilleur en vue de la façon dont elle se comportait. Tous les trois étaient dorénavant assis dans le canapé de la maison, et la femme qui était entré il y a quelques minutes dans la bâtisse, expliquait à Eryn qu'elle était différente et qu'il existait un endroit spécialisé pour les gens comme elle. Un meilleur endroit dans lequel elle pourrait faire don de sa différence à la science, en trouvant un remède pour le monde. Elle était le secret de la survie du monde. « Tu pourrais sauver ta famille. » Eryn baissa la tête, la dernière chose qu'elle voulait était de quitter sa famille, de laisser son père seul et sa mère dans cet état. Mais si cette femme disait vrai, alors elle pourrait les sauver tous les deux. La jeune fille releva la tête en venant poser son regard sur le visage de son interlocutrice. « C'est d'accord. » La femme afficha un sourire satisfait. Tout en posant les yeux sur Eryn et son père elle se leva délicatement du canapé. « Très bien. Un véhicule viendra te chercher d'ici quelques jours. Le WICKED vous remercie de votre coopération. » Lorsque la femme ferma la porte, Eryn alla s'enfermer dans sa chambre dans laquelle elle pleura comme elle ne l'avait jamais fait pendant des heures jusqu'à s'endormir. Avant que les cris viennent de nouveau hanter ses nuits. ★★★ Eryn avait un sac rempli de vêtements, de provisions et de divers objets personnels toujours prêt dans un coin de sa chambre. Il lui arrivait d'ailleurs souvent de le regarder et d'imaginer l'endroit dans lequel elle allait se rendre. Elle était intriguée, elle n'arrivait pas à s'imaginer un meilleur endroit. D'après ce qu'elle avait entendu, c'était beaucoup trop utopique pour être réel. Elle avait remarqué qu'en quelques jours, la température avait encore augmentée de quelques degrés, alors qu'il était censé faire aux alentour des dix degrés, il devait en faire facilement plus de quarante. Eryn fut sortie de ses pensées par un bruit sourd qui devait sans doute venir du salon. Elle descendit de son lit d'un pas délicat, pour éviter de faire du bruit. Elle avait remarqué que le nombre de cris la nuit avait doublé, et qu'il commençait même à en avoir la journée, ce qui l’inquiétait de plus en plus. Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre et avança d'un pas rapide mais toujours discret jusqu'au salon. De là, elle vit sa mère debout en face de son père. Eryn pouvait lire de la peur sur le visage de son père, et jamais elle ne l'avait vu dans un tel état. « Margarette écoute moi! Tu n'es plus toi même, calme toi je t'en supplie! » Eryn regardait la scène impuissante, elle n'avait qu'une envie, courir pour rejoindre son père. Elle savait bien qu'elle ne pouvait malheureusement pas faire grand chose, mais qu'elle se devait d'essayer. La jeune fille commença alors à avancer en direction de son père. Sa mère était de dos mais elle pouvait voir que ce n'était plus la même. Elle avait le dos rond, les poignets et les chevilles en sang, elle avait des gestes brutes et elle poussait des grognements effrayants. Les même qu'elle entendait tout le temps et qui lui donnait froid dans le dos. Son père tourna brusquement le regard vers Eryn en tendant son bras devant lui. « Non Eryn! Retourne dans ta chambre et enferme toi! » Sa mère tourna alors brusquement le visage en direction de sa fille. Eryn eut un mouvement de recul. Le visage de sa mère était méconnaissable, ses yeux étaient injectés de sang, on ne voyait même plus le blanc de ses yeux. La peau de son visage était remplie de veines grossies et injectées de sang. Elle avait le visage d'un monstre. Eryn recula et manqua de tomber à la renverse en se cognant dans une chaise. Ce mouvement brusque réveilla quelque chose chez sa mère qui se mit à courir d'une vitesse incroyable en direction de la jeune fille. Eryn se retourna et courra comme jamais jusqu'à la porte de sa chambre qui était au bout du couloir. Elle manqua de trébucher plusieurs fois tant elle courrait vite, elle omit même de respirer. Elle se cogna dans sa porte ce qui anima une vive douleur dans on épaule droite. Mais l'adrénaline prit le dessus et la douleur était partie aussi vite qu'elle était venue. La jeune fille se dépêcha de fermer la porte à clé derrière elle. Pour plus de précaution elle prit la chaise de sa chambre pour la coincer en dessous de la poignée. Il semblait que son cœur allait se détacher de sa poitrine tant il battait vite. Des gouttes de sueur lui tombaient sur les tempes et les larmes commençaient à couler toutes seules. Eryn recule jusqu'à mur de sa chambre auquel elle s'adossa pour se laisser glisser sur le sol. Elle ferma les yeux et boucha ses oreilles. Les cris de sa mère étaient encore plus effroyables que ceux qu'elle avait entendu auparavant. Elle avait peur et elle se sentait coupable d'avoir laissé son père seul avec sa mère. Mais un bruit sourd retentit et Eryn poussa un cri. Elle reconnaissait ce bruit, une arme à feu. Les cris avaient cessé. Les coups contre la porte aussi. C'était le silence le plus total. La jeune fille se releva aussitôt en prenant appui sur la commode à sa gauche. Elle avança d'un pas prudent. Tout son être tremblait, et elle manqua de s'écrouler sur le sol plusieurs fois. Elle enleva la chaise d'une main hésitante et déverrouilla sa porte. Lorsqu'elle ouvrit ladite porte qui la séparait de ses parents, elle vit ce à quoi elle s'attendait. Sa mère était allongée sur le ventre, le sol était rempli de sang et la porte aussi au même titre que le corps de sa mère. Eryn tomba à genoux et se mit à pleurer comme elle ne l'avait jamais fait juste que là. Elle posa les mains sur le corps inerte de sa mère. Son père quant à lui, venait de laisser tomber le fusil qu'il tenait auparavant dans ses mains. Il semblait paralysé de tout son être. « Non.. Je t'en supplie réveille toi! » dit Eryn tout en secouant le corps de sa mère. Elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Elle regarda ses mains qui étaient couvertes du sang de sa défunte mère et pleura de plus belle. Elle n'arrivait pas à se calmer, elle n'arrivait pas à réaliser ce qui venait de se passer. Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit brutalement et des dizaines de soldats vêtus de blanc et d'armes entrèrent, ils entouraient une seule personne. La femme qui était venue leur rendre visite quelques jours auparavant. Deux gardes attrapèrent Eryn tandis que deux autres maintenaient son père, qui de toutes façons, ne pouvait pas bouger. Eryn était beaucoup trop anéantie pour riposter, elle perdit même connaissance. Elle ne rêva pas, seul le vide envahit son esprit. ★★★ À son arrivée au WICKED, les employés de la bâtisse lui avait fait passer quelques tests pour lui donner un rôle. Et d'après ces tests, Eryn avait été assigné à ce qu'ils appelaient « L’Entrainement pro-labyrinthe. ». Eryn se devait d'apprendre, de superviser l'entrainement que les recrues devaient subir avant d'être envoyées dans le labyrinthe. Elle aimait cette tâche, parce qu'elle pouvait apprendre à connaître chaque personnes, même si ce n'était pas pour longtemps puisqu'ils devaient partir peu de temps après avoir subit ledit entrainement. Bien qu'Eryn se tuait à la tâche pour essayer d'oublier ce qu'elle venait de vivre, pas une seule minute ne passait sans qu'elle pense à son père ainsi qu'à sa mère. Elle n'arrêtait pas de se dire que si elle avait fait quelque chose, que si elle n'avait pas fuit face au danger et qu'elle était resté aux côtés de sa mère, cette dernière serait encore en vie et son père ne serait pas dévasté. Elle aurait même pu les sauver tous les deux, mais au lieu de ça elle les a abandonné. Eryn marchait dans les couloirs du WICKED dans sa tenue habituelle, tout le monde portait cette tenue, du moins tous les enfants et adolescents qui travaillaient pour le WICKED. Bien qu'Eryn devait admettre que l'environnement était beaucoup plus agréable que là où elle se trouvait avant, elle ne s'attendait pas du tout à ça. À devoir travailler pour le construire un labyrinthe et pour entraîner des enfants à survivre dans ce dernier. Mais elle ne pouvait pas se plaindre, elle n'en avait pas le droit. Elle savait que des milliers de personnes n'avaient pas la chance de se retrouver là où elle était. Mais cela n'empêchait pas les diverses questions d'émerger dans sa tête. Elle n'arrêtait pas de se demander comment ils allaient pouvoir trouver un remède. Elle ne voyait pas comment, en entraînant des enfants et adolescents, elle allait pouvoir contribuer à trouver un remède. Toutes ses questions restaient sans réponse, mais elle ne pouvait pas se permettre de demander à ceux pour qui elle travaillait. Eryn avançait alors dans les couloirs du WICKED pour se rendre à la salle d'entrainement où sa prochaine recrue se trouvait. Elle en entraînait environs un par mois, et la plupart travaillaient aussi pour WICKED comme elle. Mais elle ne pouvait pas croire qu'elle serait un jour envoyée dans cet enfer. Elle avait vu en quoi consistait le labyrinthe, ce qu'il s'y passait et c'était effroyable. Mais ils disaient tous que c'était nécessaire. Que c'était un mal pour un bien. Eryn se força à sortir ces pensées de sa tête, cela ne lui faisait que du mal, elle se devait de ne pas y penser. C'est alors que le visage fou de sa mère lui vint à l'esprit, et elle manqua de trébucher. Elle se frotta les yeux pour essayer de chasser cette image de sa tête, cette image qui était si effroyable qu'elle pouvait paraître imaginaire. Mais malheureusement, elle ne l'était pas. Eryn se remit à marcher d'un pas rapide, mais elle n'arrivait pas à penser à autre chose, c'était plus fort qu'elle. C'était imprégné dans sa rétine, littéralement. Alors immergée dans sa rêverie, elle bouscula quelqu'un sans faire attention, ce qui ranima sa douleur à son épaule droite. Elle posa sa main sur son épaule en retenant un gémissement. « Je suis vraiment désolée, je ne faisais pas attention à ce que je faisais. » dit-elle en gardant la tête baissée. Ses yeux étaient humides, elle garda alors la tête basse. Tout le monde avait souffert, elle n'avait pas à se lamenter. « Pas de mal. » dit son interlocuteur d'une voix douce, Eryn pouvait facilement deviner qu’il était en train de sourire. Eryn leva la tête pour croiser les yeux d'un garçon qui devait avoir à peu près son âge. « Je sais que mes muscles sont trop durs et peuvent faire mal. » Eryn laissa échapper un rire, il devait sans doute s’agir d’un rire nerveux. Elle était beaucoup trop nerveuse en ce moment, elle était sous pression et toutes ces questions résonnaient dans sa tête sans réponses concrètes. « Oui j’ai remarqué ça ! » dit-elle avant de rire de nouveau. Elle esquissa finalement un petit sourire timide avant de baisser la tête de nouveau et de reprendre son chemin jusqu'à la salle d'entrainement. Le pas rapide, décidée à ne plus laisser ses émotions la submerger. Une fois arrivée dans ladite salle d'entrainement, dont elle connaissait tous les recoins maintenant. Elle prit soin de se dépêcher de tout mettre en place pour l’entrainement qui suivait. Seulement Eryn ne s’attendait pas à ce que la prochaine personne à entraîner soit le garçon à qui elle venait de parler il y a de ça cinq minutes à peine. Ils étaient tous les deux confus, lui devait bien se demander pourquoi il était là, alors qu’Eryn connaissait parfaitement la réponse. Elle se dit finalement que ça ne servait à rien de créer des familiarités, ils partaient tous. Et malheureusement certains ne survivaient pas. ★★★ Jamais elle n'avait eu un aussi gros mal de tête. C'était comme si des centaines de migraines étaient venues se loger dans son crâne toutes en même temps. Elle n'arrivait même plus à penser. Elle se retourna pour regarder ce qu'il y avait autour d'elle. Elle n'arrivait qu'à discerner que les formes tant sa vue était brouillée. Elle sentait qu'elle était trempée de la tête au pieds. Elle ne savait pas où elle était et ne se rappelait plus de rien. Ni de son nom. Ni de son âge. Ni de qui elle était. Plus rien. Le vide complet. Elle dû faire preuve d'un gros effort pour bouger et essayer de se redresser. Une fois que sa vision se stabilisa, elle pu remarquer elle était dans ce qui ressemblait le plus à une cage. Une cage remplie d'autres cages et de boites diverses. Elle ne comprenait pas. La première chose qui lui vint à l'esprit fut de crier, de toutes ses forces. Comme jamais elle ne l'avait fait. « AIDEZ MOIII! » la seule chose qu'elle pouvait entendre était son échos. Elle se dépêcha alors de trouver quelque chose qui pourrait lui indiquer où elle se trouve. Ou quelque chose pour se défendre ou toute chose qui pourrait se trouver utile. Mais à peine eut-elle le temps de bouger ne serait-ce qu'un membre que la cage élévatrice se mit à bouger d'un seul coup. Elle se mit à monter à une vitesse impressionnante, ce qui la plaqua sur le sol. Elle vit les murs défiler à une vitesse impressionnante, et vit également le plafond se rapprocher dangereusement de la cage. Elle cria, de peur et d’incompréhension, elle se voyait déjà morte écrasée dans cette cage élévatrice. Mais la cage s'arrêta net lorsqu'elle arriva au sommet, ce qui raviva son mal de tête. Elle se releva doucement sur ses genoux et se massa les tempes. Elle était toujours trempée, seulement maintenant elle était aussi trempée de sueur, il faisait beaucoup trop chaud. Elle essaya de réguler sa respiration qui était devenue haletante. Lorsque, ce qui ressemblaient le plus à des portes, s'ouvrirent. Elle du plisser les yeux pour s'adapter à la luminosité. Lorsque sa vision fût enfin régularisée, la jeune femme n'en cru pas ses yeux. Elle vit des dizaines de personnes, des filles, qui étaient penchées au dessus d'elle. Elles la regardaient, toutes sans exception. Elle eut un mouvement de recul et son dos claqua fortement la cage. Une fille aux longs cheveux bruns descendit à son tour dans la cage et lui tendit la main. La jeune fille regarda la main avec appréhension et hésitation, elle regarda les autres filles. « Tu n'as pas à avoir peur. Bienvenue dans le bloc. » dit la jeune fille avec un sourire qui se voulait rassurant. Elle finit par lui saisir la main et la fille qui semblait être la chef l'aida à se relever avec délicatesse. Elle l'aida à sortir de la cage et commença à lui expliquer où elle se trouvait. Elle était dans le bloc, cet endroit infernal où des dizaines de filles comme elle ont été envoyées. Elle était confuse, elle ne comprenait pas. ★★★ « Tu feras partie des coureuses. » ces mots, n'arrêtaient pas de résonner dans la tête d'Heria. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle était dans le bloc, et elle avait encore du mal à réaliser ce qui se passait. Elle ne se souvenait d'absolument de rien qui datait d'avant son entrée dans cet endroit. Comme si elle avait subit un lavage de cerveau avant d'arriver ici. Elle n'avait pas réussi à dormir de la nuit, aujourd'hui était le jour où elle allait sortir pour la première fois du bloc pour entrer dans le labyrinthe. Elle était anxieuse et elle se demandait bien ce qui se trouvait derrière ces murs infranchissables. Le matin était son moment de la journée favori, il faisait ni trop chaud, ni trop froid. Contrairement à certaines journées qui étaient presque insoutenables. Elle aimait la brise fraîche du matin qui venait lui caresser la nuque avec délicatesse. Elle se trouvait devant les portes encore fermées du labyrinthe, certaines blocardes dormaient tandis que d'autres étaient déjà en train de travailler. Heria avait mis sa tenue de coureuse pour la première fois, elle essayait de se sentir à l'aise mais elle restait crispée. Elle prit de longues et grandes respirations pour essayer de calmer son rythme cardiaque qui avait rapidement augmenté. Elle se mis à faire de stupides exercices pour se préparer, comme courir sur place ou étirer ses jambes. June lui avait dit qu'il s'agissait sans doute d'un des métiers les plus compliqués du bloc mais étonnamment, Heria avait voulu relever le défi. Elle se sentait d'attaque à le faire et savait qu'elle en avait les capacités, comme si elle avait été entraînée toute sa vie. Aujourd'hui, elle allait courir pour la première fois avec une coureuse qui allait avant tout lui expliquer le fonctionnement du labyrinthe et tout ce qu'elles avaient déjà découvert à son propos. Heria se mit à regarder les portes du Labyrinthe qui étaient toujours closes, elles étaient immenses et devaient bien mesurer plus de trente mètres de hauteur. Du lierre montait jusqu'en haut de ces immenses portes qui étaient infranchissables. Elle avança jusqu'à se trouver à quelques centimètres de la pierre et elle posa sa main dessus. Elle était sèche et tiède, au même titre que l'environnement où elle se trouvait. Heria entendit des pas derrière elle et vit la coureuse qui allait l'accompagner dans le labyrinthe. « Alors, tu es prête? » Heria sourit de toutes ses dents « Il faut bien! » elle se retourna alors pour se rapprocher un peu plus des portes du Labyrinthe. « Attends. » dit sa coéquipière avant de lui attraper le bras. Heria s'arrêta brusquement avant de se retourner vers son amie, elle pouvait sentir un brin d'appréhension dans sa voix. « Si jamais je te dis de courir et de rentrer, tu m'écoutes et tu rentres. Et si je te dis de m'abandonner à mon sort, pareil. D'accord? » Heria regarda sa coéquipière dans les yeux, elle ne se voyait pas l'abandonner si jamais elle se retrouvait blessée, ce n'était pas son genre. « D'accord, je te le promets. » venait-elle de lui dire d'un ton qui se voulait franc. Bien sûr, elle mentait. Elle se retourna alors de nouveau en direction de l'entrée du labyrinthe pour se tenir prête. Mais la poigne de sa coéquipière se referma de plus belle. Heria se retourna de nouveau, l'air inquiet. « Tu dois savoir que je ferai pareil d'accord, on fera toutes pareil. » Heria hocha la tête en se forçant d'esquisser un sourire, elle comprenait leur décision mais se refusait à les abandonner si jamais ça devait arriver, elle n'était pas comme ça. Le labyrinthe émit le bruit qu'il émettait tous les matins et tous les soirs, un bruit de mécanisme qui annonçait l'ouverture des portes. Heria se retourna en direction de ses portes et lorsqu'elles s'ouvrirent, un puissant souffle vint les traverser. Heria du mettre sa main devant son visage pour protéger ses yeux tant il était puissant. Sa coéquipière la dépassa pour pénétrer dans le labyrinthe dès que les portes furent entièrement ouverte. Heria se précipita à sa poursuite. Alors qu'elle courrait, Heria regardait tous les recoins du labyrinthe et vit comment tout était démesurément grand et impressionnant. Jamais elle aurait pu imaginer un tel spectacle, c'était beau et inquiétant à la fois. ★★★ Les coureuses ne devaient jamais se séparer, elles devaient rester ensemble coûte que coûte, de telle façon à ce qu'elles puissent toujours s'aider si jamais l'autre avait un problème. Mais Heria se rappelait bien de ce que l'une de ses coéquipières lui avait dit, que si jamais elle lui disait de s'enfuir et de l'abandonner, elle le devait. Heria ne s'imaginait pas être capable d'un tel acte, mais c'est ce qu'elle devait faire croire. Avec sa coéquipière, elles courraient depuis plusieurs heures dans le labyrinthe. Elles étaient toutes les deux en sueur mais elles continuaient, tel était leur tâche. Elles avaient toutes les deux du papier et un crayon sur elle pour dessiner chaque centimètre du labyrinthe et le donner aux cartographes pour qu'elles puissent, comme leur nom l'indique, faire des cartes pour représenter les chemins du labyrinthe. Heria s'arrêta progressivement pour regarder la montre qui était à son poignet. « On devrait y aller, les portes se ferment dans un peu moins de vingt minutes. » dit Heria d'une voix calme. Sa coéquipière s'approcha d'elle pour regarder les dessins qu'elle venait de faire puis jeta un rapide coup d’œil aux siens. « Oui tu as raison. Et on a tout ce qu'il nous faut. » elle se mirent toutes les deux à courir dans la direction dont elles venaient d'un pas assuré. Elles se rappelaient exactement du chemin qu'elles avaient emprunté. Soudain, un cri des plus effroyables retentit. Ce cri rappelait à Heria ceux qu'elle entendait la nuit lorsqu'elle dormait. June lui avait expliqué qu'il s'agissait de griffeurs mais elle n'en savait pas plus, personne n’avait jamais eu l’occasion d’en parler. Elle lui avait également expliqué à quel point ils étaient dangereux et qu'il ne fallait mieux pas en croiser un. Les deux filles se regardèrent et la coéquipière d'Heria eut un mouvement de recul avant de lui tirer l'avant bras. « COURS! » Heria eut à peine le temps de se retourner et de voir l'immonde créature qui se trouvait derrière elle, qu'elle fut tirer par la force de sa coéquipière et manqua plusieurs fois de tomber par terre. Heria courra comme elle n'avait jamais couru auparavant. Elle sortit le couteau qui se trouvait à sa ceinture et s'arrêta brusquement de courir pour se retourner et se retrouver face au griffeur. Elle poussa un cris avant de courir en sa direction. Alors qu'elle allait lui rentrer dedans, elle mit ses pieds en avant et se laissa tomber sur le flanc droit pour pouvoir glisser et essayer de passer en dessous du griffeur. Elle essaya de planter son couteau dans ce qui ressemblait le plus à de la chair, mais ne fit que toucher une structure métallique. Elle se releva alors en regardant le griffeur qui s'était tourné vers elle. Elle évita de peu un coup de massue mais ne pu éviter une profonde entaille sur son bras. « HÉ! RETOURNE TOI! » dit la coéquipière d'Heria pour faire diversion. Elle lui lança également des pierres qui vinrent s'écraser sur sa structure métallique d'un bruit sourd. Le griffeur se retourna brusquement en poussant un horrible cris. Heria pris son courage à deux mains et poussa un cris en courant de nouveau en sa direction, elle essaya de viser la chair cette fois et visa juste. Le couteau vint se planter dans la chair visqueuse du monstre de métal. Ledit griffeur se retourna et poussa un cris des plus effrayant. Heria retira son couteau et le contourna pour rejoindre sa coéquipière. Mais alors qu'elle passa à côté du griffeur, il fit voler sa queue au bout de laquelle se trouvait ce qui ressemblait le plus à un dard. Le dard vint se planter dans la jambe droite d'Heria. Elle tomba à la renverse et sa tête cogna brusquement le sol de pierre. Elle poussa un cris strident de douleur et pu voir le griffeur partir dans la direction opposée des deux filles. Heria regarda sa jambe avec effroi, son pantalon était arraché et elle pouvait voir sa peau bleuie et ses veines gonflées et injectées de sang. Elle ferma les yeux et poussa un cris de douleur. Sa tête lui faisait aussi mal qu'à son arrivée dans le bloc. Et elle pouvait sentir son sang chaud lui couler sur la tempe puis sur la joue. Sa jambe lui faisait mal comme jamais. C'est comme si la douleur, aussi intense soit elle, s'évaporait dans tout son corps, jusqu'à atteindre son crâne. Elle cria de plus belle, elle mit ses mains au niveau de ses tempes et se tenait la tête. Elle pleurait tant elle criait, la douleur avait pris possession de son corps. « AIDE MOI JE T'EN SUPPLIE! » dit-elle. Était-elle entrain de lui demander de l'achever, sûrement. Elle pu à peine ouvrir les yeux, et lorsqu'elle pu le faire, elle vit sa coéquipière arriver avec une pierre dans sa main droite. « Je suis désolée. » Heria vit la main de sa coéquipière s'approcher rapidement de son visage. Et en un choc sourd tout était terminé. La douleur était partie. Tout était noir. C'était le vide complet. ★★★ Des images n'avaient cesse d'émerger dans sa tête. Des images qui étaient aussi douloureuses que la piqûre qu'elle venait de subir. Chaque image venait taper contre son crâne comme un marteau qui ne cesse de frapper. Elle voyait un laboratoire. Elle se voyait elle-même avec d'autres personnes ayant plus ou moins son âge. Elle reconnu même plusieurs blocardes. Elle vit du sang. Partout. Elle vit un visage monstrueux et dénué de vie. Tout ce qu'elle voyait se résumait à de la peur et de l'appréhension. Heria ouvrit les yeux en sursaut avec une respiration haletante, comme si elle venait d'émerger de l'eau. Elle regarda autour d'elle, elle était paniqué. Elle sentait les perles de sueur sur son visage et une douleur dans la jambe toujours présente. Elle vit June à ses côtés, elle avait dans ses mains un cahier qui lui avait sûrement été donné par les medjacks. Une fois qu'Heria se sentait de nouveau en sécurité elle laissa tomber sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux. Elle avait toujours des brides d'images imprimées sur sa rétine. Elle serrait le bord du lit de sa main droite, elle voulait plus que tout que ces images partent. Elle le serrait jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches. La seule chose qu'elle voyait était le sang, il était partout et dominait tous les plans. Une main douce vint se poser sur sa main crispée, ce contact fit comme une vague de fraîcheur qui vint se diffuser dans son cœur brûlant. Lorsque Heria ouvrit les yeux, June était partie et à sa place se trouvait Volt. Et elle se souvint. Dans les visions qu'elle venait d'avoir, elle se souvint avoir aperçu une tête rousse qui lui rappelait quelqu'un. Volt. C'était elle. Elle aussi avait séjourné au WICKED. Elle aussi venait de cet endroit où ils envoyaient des jeunes se faire exécuter. Heria fut répugnée d'elle-même. Elle qui ne s'imaginait pas capable d'abandonner quelqu'un dans l'enfer qu'était le labyrinthe, elle avait finalement contribué à toutes et tous les envoyer ici. Une larme coula instinctivement sur sa joue. Une larme qui vint rafraîchir son visage. Jamais elle n'avait eu ce sentiment. Jamais elle ne s'était sentie comme telle. Elle sentait la rage lui monter, et tout ce qu'elle voulait était sortir de cet enfer. Son regard vint se poser sur le regard de Volt. Qui sourit instinctivement lorsque Heria croisa son regard. Heria sourit à son tour pour la première fois depuis son réveil. Volt avait cette effet là, celui de rassurer les gens. Ce n'était pas ses actions qui la rendait comme telle, parce qu'il ne s'agissait pas de la personne la plus attachante du labyrinthe mais c'était son visage. Malgré toutes les atrocités qu'elle avait pu subir avant d'arriver ici, son visage n'avait pas perdu sa douceur. Et c'est ce qui était rassurant chez elle, ses expressions. « Tout va bien se passer ne t'en fais pas. » et Heria ne pouvait faire autrement que d'écouter ce que lui disait Volt. Sa vision se brouilla rapidement et sa tête bascula à la renverse. Son corps tout entier commençait à s'engourdir, puis elle tomba dans le sommeil. Cette fois-ci elle rêva. Les images se répétaient une nouvelle fois dans sa tête, mais elle était trop fatiguée pour lutter. Elle regardait le spectacle d'images, impuissante, portée par le sommeil. Et malgré tout, ce fut merveilleux. |
| | | Volt Teller SUBJECT B9 : THE NURTURER Messages : 277 Avatar : holland queen roden. Pseudo : blackthorns, aka kim. Copyright : carole la luciole, la plus belle du monde + tumblr. Occupation : maton des cuistots - pas de grand-monde donc -, maman grincheuse du bloc, raccommodeuse à ses heures perdues. Inventaire : une brosse à cheveux, et puis tout ce qu'il y a dans sa cuisine, même si y'a pas son nom dessus. ça coupe bien quand mêmes, les lames affilées. ah, et aussi une casquette du wicked, qu'elle s'empêche pour le moment de brûler, au cas où ça servirait un jour.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:18 | |
| I AM BECOME DEATH jotem. |
| | | | | | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:21 | |
| volt; T'ES BONNE. jotem aussi. théna; c'est moi. i won't hesitate, thanks. |
| | | Louise Moreau VIRUS VC321xb47 : STAGE 2 Messages : 559 Avatar : nat dormer. Pseudo : crying lightning. (jade) Copyright : astoria (avatar), tumblr (gifs). Occupation : errer dans son monde sans espoir. se maintenir en vie pour quelques jours de plus. parler à ses mirages. Inventaire : un gourde d'eau à moitié vide. ✱ une trousse de premiers secours pour soigner son orgueil en miettes. ✱ un vieux couteau bizarre, ramassé dans le désert, pour trancher la gorge des fondus trop insistants, ou peut-être même de theodore.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:23 | |
| |
| | | Pandore Rosebury SUBJECT B7 : THE HEARTLESS Messages : 160 Avatar : Katherine McNamara Pseudo : beckyzilla. Copyright : myself. Occupation : Torcheuse.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:26 | |
| Bienvenue jolie Heria. J'ai hâte de lire la suite de ta fiche. Adelaide est tellement un bon choix d'avatar pour une blocarde |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:27 | |
| louise, t'es trop sexy avec natalie j'te love aussi, merciii pandore, merci beaucoup! j'ai hâte de voir kat dans TST |
| | | | (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:28 | |
| |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:34 | |
| mais j'ai trop peur d'avoir écris du plonk en vrai. jotem aussi carole. (the 100 ) |
| | | | (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 20:42 | |
| mais whatttt toi écrire du plonk ? pas possible, sorry |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| | | | Jaime King SUBJECT A5 : THE SKETCHER Messages : 515 Avatar : Toby Regbo Pseudo : Summer Child (Coralie) Copyright : Ti (ava) Ziggy Stardust (signa) Occupation : Maton des cartographes, vous savez, les types qui sont derrière et qui décodent le charabia des coureurs. Inventaire : Un vieux carnet à la couverture de cuir, rempli de notes, gribouillis et portraits des Blocards. Un crayon solide et tout-terrain, qui porte les marques des doigts de son possesseur.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 21:51 | |
| Oooooooooooooooh ton histoire est déjà mise ! ** Je mets ça de côté pour lire ma belle |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Ven 27 Mar - 23:42 | |
| ouiiii. pas de soucis, j'irai lire la tienne aussi. |
| | | Sally Ljungström SUBJECT B5 : THE UTOPIST Messages : 139 Avatar : elle fanning. Pseudo : crying lightning. (jade) Copyright : wildworld. (avatar) Occupation : maton des medjacks, douce et attentionnée à l'égard de ses chères blocardes. elle fait aussi des petits travaux de couture pour les blocardes, pendant son temps libre. Inventaire : rien d'autre que ce que contient l'infirmerie, bien qu'en soit, tout cela appartienne à tout le monde.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Sam 28 Mar - 0:32 | |
| Tu es validé ! bienvenue dans la famille hehe ta. fiche. est. wonderful. le moment avec sa mère fondue qui la poursuit, j'avais le coeur qui battait à mille à l'heure puis quand elle se souvient, quand elle se fait piquer, tout, right in the feels heria sera définitivement le bb protégé de sally plus sérieusement, ta plume est vraiment sublime, je suis fan, c'est magnifique donc, évidemment, tu es validée ! / Te voilà enfin validé(e) ! Toutes mes félicitations petit membrounet. Donc, un message de validation ne sert pas juste à dire de la merde , elle sert aussi à te guider pour tes premiers pas sur le forum en tant que membre "officiel" (ce swag que t'aaas ). Commençons par le début. Tu vas pouvoir tout de suite aller recenser ton métier juste ici, pour ne pas que d'autres personnes prennent ton poste, ainsi que ton logement (hors blocards) par là, pour ne pas dormir sous un pont. Secondos (ben ouais, ich hablo spanish ), se trouver des liens entre personnages peut être assez fort intéressant pour commencer des rps, tu peux cliquer juste ici (c'te magie) si ça t'intéresse. Durant ton long séjour ici (il sera long, PROMET-LE ), tu pourras ramasser des points. Je t'en dis pas plus, tu peux aller lire ici toutes les infos. Par la suite, si tu n'as pas d'amis avec qui rp, tu peux entamer une dépression toujours faire une demande de rp à ce moment-là, juste ici. Par la suite, ici sur notre forum, c'est important d'avoir son rang spécialisé (c'est facultatif). On trouve qu'on se sent plus à notre place, plus à l'aise. Pour les blocards, c'est OBLIGATOIRE. Veuillez vous rendre ici s'il vous plait : clique ici. Pour finir, vu qu'on est assez cinglées en fait, il y a toujours le flood où tu peux participer. On aime flooder. C'est notre vie. flood juste ici. L'équipe des tarées de TMR te souhaite encore un beau bienvenue remplis de bisoux. |
| | | Heria Hodgson SUBJECT B13 : THE RECKLESS Messages : 488 Avatar : adelaide kane. Pseudo : sparks, laura. Copyright : carole -love- (avatar), tumblr (gif). Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant. Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.
| (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. Sam 28 Mar - 0:38 | |
| |
| | | | (#) Sujet: Re: ○ the destroyer of worlds. | |
| |
| | | | ○ the destroyer of worlds. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |