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  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life

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Jaime King

Jaime King
SUBJECT A5 : THE SKETCHER

Messages : 515 Avatar : Toby Regbo
Pseudo : Summer Child (Coralie)
Copyright : Ti (ava) Ziggy Stardust (signa)
 Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life 3238635993_1_5_pFwl0tWT
Occupation : Maton des cartographes, vous savez, les types qui sont derrière et qui décodent le charabia des coureurs.
Inventaire : Un vieux carnet à la couverture de cuir, rempli de notes, gribouillis et portraits des Blocards. Un crayon solide et tout-terrain, qui porte les marques des doigts de son possesseur.

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Message(#) Sujet: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:31

Jaime King
ft. Toby Regbo
✱ Perfectionniste, franc, e*merdeur, calme, futé, passionné, optimiste ✱ Il paraît désagréable au premier abord, mais c’est un bon gars, même s’il essaie de le cacher. Jaime adore chercher les gens et les pousser jusque dans leurs derniers retranchements. Ça lui a valu quelques blessures, d’ailleurs. ✱ Il laisse pousser sa barbe pour qu’on arrête de l’appeler Boucles d’Or. ✱ Il est gaucher ✱ Il passe son temps à pester contre les Coureurs qui « sont pas foutus de rendre un boulot propre ! » ✱ Il déteste l’ennui, et sa grande peur est celle d’être inutile. ✱ Jaime cache ses faiblesses derrière un son humour sarcastique, et en surjouant sa propre caricature. ✱ Il déteste prendre des gants avec quelqu’un : son temps est beaucoup trop précieux pour être gâché de cette manière. S’il met les pieds dans le plat, ça peut aussi être intentionnellement : tester les réactions des autres l’amuse beaucoup. ✱ Quand il est arrivé au Bloc, il ne parlait plus anglais, il lui a fallu une journée de réadaptation. Quand il réfléchit, il marmonne des trucs que personne ne comprend. ✱ Armé d’une feuille et d’un crayon, il est capable de grands travaux de précision. Il est très observateur et pointilleux, il peut voir plein de détails auxquels les autres ne font pas attention. ✱ Malgré tous ses défauts, il parvient à se faire aimer de la majorité des gars du Bloc. Bon, même si ça passe par quelques petits uppercuts dans la mâchoire, qui a failli le lâcher plusieurs fois (merci les medjacks)
IDENTITY CARD.

ORIGINE DU PRÉNOM : James Cook, l'explorateur britannique, qui a passé sa vie entre terre et mer. Celui qui est mort dans une île en plein milieu du Pacifique. Le même qui a cartographié l'Antarctique. Ouais, un gars qui ne tenait pas en place en bref.
VÉRITABLE PRÉNOM : « Dieu est seul juge ». Un pari que ses parents croyants ont fait en le nommant, en mettant dans les mains de Dieu la vie de leur premier enfant. Daniel.
ÂGE : 20 ans
DATE & LIEU DE NAISSANCE : Québec, Canada, 3 février 2322
ORIGINES : canadiennes
DATE D’ARRIVÉE AU BLOC : mars, année 1
OCCUPATION : cartographe, maton
GROUPE : blocard
CRÉDIT : elf & tumblr
QUESTION TIME

pour quelle raison pensez-vous être dans le bloc ? Parce que je suis beau, et que ce monde bourré de brutes a besoin de beauté. Montrer le droit chemin à cette bande de mecs mal dégrossis qui ne savent pas apprécier mon intelligence, sans doute. Plus sérieusement (oui, je sais être sérieux de temps en temps, me regardez pas comme ça), j’en sais rien. Je ne suis pas Dieu. Eh oui, moi aussi ça m’a choqué quand je l’ai appris. Peut-être parce que sans personne comme moi, les coureurs seraient bien e*merdés pour se décrypter eux-mêmes ? /

que pensez-vous du labyrinthe ? Ce truc est une merveille. Vraiment. Quoi de plus génial que de passer son temps à essayer de l’interpréter ? Bon, d’accord, je m’énerve comme un gosse colérique des fois parce que je n’y comprends RIEN. Mais franchement, vous ne trouvez pas que c’est une merveille de génie ? Teintée d’un brin de sadisme, c’est pas faux, mais passons ! Je n’y ai jamais mis les pieds, mais je l’ai tellement dessiné que je le connais comme ma poche.

pensez-vous pouvoir sortir un jour ? Ben j’espère bien. Okay, il fait toujours beau, on a tout ce qu’on veut, on se débrouille tous comme des petits chefs dans notre communauté mais vivre avec les Griffeurs pas loin, c’est pas l’idéal je vous assure. Et m*rde, où sont les filles ?! Y’a trop de testostérone ici ! Puis sinon, soyez intelligents je vous prie, je me ferais pas c*ier à essayer de traduire les gribouillis des coureurs, et j’irais pioncer !/

quelles relations entretenez-vous avez les autres blocards ? Oh, je les aime bien, même si j’ai une façon bien personnelle de le montrer. C’est cool de voir leurs réactions face à mes taquineries : certains vont m’envoyer une droite tandis que d’autres vont pas savoir où se mettre ! Bon, je sais que certains peuvent pas me sentir à cause de ça. Avec les coureurs, j’ai une relation d’amour et de haine particulière (tout le monde sait à quel point ils peuvent être crades sur leurs foutus croquis et comment je peux me monter en rogne quand c’est franchement illisible). Et pour finir, je parle pas des nouveaux hein : j’ai beau avoir beaucoup de patience, réexpliquer les mêmes choses encore et encore, très peu pour moi merci. Disons que je commence à leur parler quand ils ne posent plus de question. /

des idées sur les raisons de votre amnésie ? parce que les mecs qui nous regardent trouvent ça fun ? Sérieusement, les types qui nous ont enfermés ici sont de foutus génies c’est vrai, mais des génies pervers. Ou alors, c’est pour qu’on ne se rappelle pas qu’on est tous des Dieux, je sais pas. Ils doivent être jaloux. Peut-être un truc de sélection aussi : qui sera capable de vivre sans se rappeler, et sans devenir fou à force de chercher ses souvenirs ? Y’a qu’à voir les effets de la Transformation. Si c’est ça, se rappeler, moi je passe mon tour.

ABOUT YOU
pseudo › Koow, Co’, Koo Lee… prénom › Coralie âge › 23 ans (déjà…) région, pays › Picardie, France fréquence de connexion › aussi souvent que je peux multicompte ? › en un seul exemplaire, c’est déjà suffisant comment es-tu arrivé(e) sur grtr ? › Bazzart ! ton avis sur le forum ? › c’est ambitieux de vouloir créer un forum sur TMR ** scénario, pv, inventé ? › inventé big up ? › OH YEAH

Code:
<b><blocard> Toby Regbo </blocard></b> › Jaime King
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Jaime King

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:31

the story that we forgot
is still living inside of us


Waking Up

Le son grinçant d’une poulie. La sensation de monter, encore, toujours, le déséquilibre de cette espèce d’ascenseur qui quittait le sol. L’odeur de renfermé, la plainte de chèvres enfermées dans une boîte près de lui, l’impression d’être atterri dans un endroit exigu. Le noir dans lequel il essayait de distinguer quelque chose. Un mouvement brusque de l’ascenseur le fit tomber contre le métal froid des parois, il geignit de douleur alors que quelque chose de pointu râpa sa joue. Un clou rouillé sans doute. Il grimaça en essayant de se remémorer s’il était vacciné contre le tétanos, mais cela ne lui revint pas.

Seul son nom flottait dans sa mémoire. Jaime. Mais bizarrement, il n’avait pas l’impression que c’était vrai, il avait l’impression que cette seule et unique information était comme une sorte de pilule qu’on vous force à avaler. Paniqué, il tenta de retrouver des bribes de souvenirs. Des visages des gens qu’il aimait, des paysages de là où il avait grandi, des voix, mais rien ne revint. Rien, absolument rien. Plus il essayait de se souvenir et plus cela lui échappait, comme s’il tentait d’attraper de la fumée mais que celle-ci s’évaporait sitôt qu’il eut fermé le poing. Désespéré, il respira calmement, tentant de réfléchir, tentant de trouver la logique de cette situation. De ne pas paniquer, de ne pas pleurer, de ne pas se rouler en boule dans un coin pour se protéger. Réfléchir à sa présence ici, au brouillard de sa tête, à cette ambiance sordide que les parois métalliques de cet ascenseur bringuebalant exhalaient déjà. L’effort fut surhumain, mais ne lui apporta rien d’autres que des pensées floues qui ne laissaient pas son esprit se concentrer sur elles. Une seule chose tournait dans sa tête, claire et limpide : il s’appelait Jaime, et c’était tout ce qu’il savait de lui-même.

Lorsque la Boîte s’ouvrit, la lumière lui fit mal aux yeux. Au-dessus de lui, le visage de plusieurs garçons penchés pour voir ce qui arrivait. Comme s’il était une bête de foire, une distraction. Il plissa les paupières pour protéger ses yeux clairs, et articula difficilement, la gorge sèche :

« Où est-ce que je suis ? »

Il y eut un moment de flottement. Puis tout le monde éclata de rire, sans qu’il ne comprenne pourquoi.


Precious golden ages

L’odeur des pancakes fut la première chose que l’esprit de Daniel ait enregistrée. Seulement, Daniel lui-même l’avait oubliée, comme il avait oublié beaucoup de choses. Sa mère adorait cuisiner pour lui, tous les matins, le réveillant avec un amour tellement grand qu’il se demandait souvent comment un seul cœur pouvait le contenir. Il aurait dû se souvenir aussi de la main de son père, qui s’échouait dans ses cheveux pour frotter ses boucles blondes tordues par le sommeil.

« Alors, champion, bien dormi ? » lui demanda son père, un matin comme tous les autres.

Le visage de son père était fendu d’un doux sourire, comme à chaque fois que son regard tombait sur son fils. Daniel raconta alors avec animation le rêve qu’il avait fait. Il était Peter Pan, au Pays Imaginaire, et se battait contre Crochet. Et bien sûr, il était le vainqueur, et réussissait à libérer le roi des fées ! Avec un rire, sa mère lui donna ses pancakes, et l’enfant demeura muet pour mieux savourer la cuisine de sa maman.

Il était l’enfant unique d’un jeune couple sans histoire, qui avait décidé de fonder une famille malgré les heures sombres de l’humanité. Un second enfant était pour les mois à venir, et pour l’instant arrondissait le ventre de Mme King. Les deux parents de Daniel étaient des personnes optimistes, une rareté qu’il faut noter, et qui s’efforçaient de vivre le plus normalement possible. Comme s’ils pouvaient créer une bulle hors du temps et y construire leur petit bonheur à l’abri des menaces du monde.  Les premières années du petit garçon furent heureuses et douces, remplies de rires. S’il s’en souvenait, Daniel aurait pu vous dire que cette période fut la plus brillante de sa vie, l’âge d’or de son existence qui peu après ne fit que s’assombrir. Il garde de cette époque un français teinté d’un accent qui ne s’est jamais effacé, et qui lui vient naturellement quand il perd tous ses moyens. La dernière preuve qu’il n’a pas rêvé ces six premières années et qu’un jour il a été innocent, inconscient et heureux.

The sudden fall

Ce bonheur ne dura pas : la Braise commença à sévir dans une région voisine, comme pour rappeler son existence à ceux qui avaient décidé de ne pas y penser. Effrayés pour leur fils et pour leur second enfant qui pouvait arriver d’un instant à l’autre, les parents de Daniel envisagèrent de déménager vers la première zone saine la plus proche. Mais le jeune couple n’avait pas les moyens de déménager, sous peine d’ajouter plusieurs décennies à leurs dettes déjà énormes. Mais ça, l’enfant qu’était Daniel n’en avait pas conscience. Il ne s’aperçut que de l’humeur de ses parents qui s’assombrissait au fil des jours.

Les deux jeunes parents voyaient leurs rêves s’envoler. Incapables de demeurer tous ensemble et heureux, ils prirent la seule décision qui leur vint à l’esprit : ils alertèrent les services sociaux, pour qu’ils leur retirent leur enfant avant que la Braise ne contamine les environs.

Les services sociaux arrivèrent le lendemain, et discutèrent avec ses parents. Les deux envoyés de cette administration quelconque passèrent plusieurs heures à poser des questions que Daniel ne comprenait pas, à défaut de pratiquer régulièrement l’anglais en dehors de l’école. L’un d’entre eux examina son visage avec attention, prenant délicatement le menton de l’enfant entre ses doigts.

« Quel âge a-t-il ? »

Sa mère répéta l’information, dans un anglais teinté d’accent. La discussion était totalement étrangère à Daniel. Tout ce qu’il saisit, c’était qu’il allait suivre les messieurs qui apparemment lui portaient un grand intérêt pour une raison qu’il ne connaissait pas. Avant qu’il ne passe le seuil de la porte d’entrée, ses parents le prirent dans leurs bras. Sa mère pleurait de chaudes larmes qui trempèrent l’épaule du garçon pendant l’étreinte, et elle bafouillait qu’elle l’aimait, qu’elle l’aimerait toujours et qu’ils faisaient ça pour son bien. Daniel ne pleura pas, incapable de comprendre l’agitation autour de lui. Alors qu’il marchait entre les deux étrangers, son regard tomba sur un feuillet dépassant du dossier que l’un d’entre eux portait sous le bras. Il était siglé du WICKED, et ce mot fit tiquer Daniel. Il était sûr de l’avoir appris avec sa maîtresse, mais n’arrivait pas à s’en souvenir… Peut-être se serait-il davantage méfié s’il avait su. Au lieu de cela, il suivit docilement les agents qui l’encadraient et ne posa aucune question.

En arrivant au WICKED, il plongea dans un monde totalement inconnu régenté par des règles nouvelles auxquelles il dut s’adapter à une vitesse éclair. Choqué par cet univers totalement différent, il fut victime d’un mutisme sévère qui bloqua sa gorge pendant plusieurs mois. On essayait de le faire parler, sans succès pendant longtemps. La langue était au début une barrière. Mais à cinq ans, son cerveau était encore assez malléable pour enregistrer rapidement l’anglais, si bien que son accent devint indétectable hormis en situation de stress. Lorsqu’il était trop stimulé, Daniel avait le réflexe de revenir à sa langue natale. Les médecins et psychologues expliquaient cette réaction en mettant en relief que le système de pensée du garçon s’était créé dans cette langue, et que toute sa réflexion interne ne se faisait que dans cette langue. Selon eux, il était déjà trop tard pour que celle-ci puisse laisser place à une autre.

WCKD

Daniel a donc grandi dans les locaux aseptisés du WICKED. Durant les premiers temps, il resta silencieux et ne se mêla pas aux autres enfants de son âge. Car il y en avait beaucoup ! Mais Daniel ne les côtoyait pas et restait à l’écart, dans une bulle solitaire. Souvent, il repensait à ses parents, s’efforçant de se remémorer leurs traits pour ne pas les oublier. On lui avait dit que c’était mieux ainsi, qu’ils avaient probablement attrapé la Braise. Que Daniel ne les avait pas vu complètement fous, l’esprit dévoré par cette maladie et qu’il en gardait une bonne image. Le petit garçon qu’il était ne comprenait pas qu’on puisse préférer vivre détaché de ses parents, de ce cocon protégé qu’était une famille. Alors qu’il essayait de parler de ses parents à un camarade qu’il pensait plus gentil que les autres, celui-ci lui répondit :

« Mais t’as pas compris ? Tu peux les oublier, plus jamais tu les reverras. »

Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et cherchait la réponse dans un mutisme effrayant, au milieu des autres enfants. Il écoutait et observait beaucoup, se fondant dans le décor. Daniel n’avait pas l’impression de vivre sa vie, comme si celle-ci lui avait été refusée lorsqu’il fut enlevé à ses parents. Il passait son temps à errer dans les couloirs, d’abord par ennui puis par curiosité. Une curiosité qui s’éveilla peu à peu alors que des questions sans réponse s’entassaient dans son esprit.

Chacune de ses escapades était comme une aventure, de celles qui envoyaient d’agréables décharges d’adrénaline dans tout son corps et qui étaient pour lui l’occasion de renouer avec son imagination. Après tout, Daniel était encore un enfant, qui avait besoin de s’échapper de son quotidien et de s’inventer des aventures. Il se rappelait toujours des histoires que sa mère lui racontait avant de le coucher, celles où les héros partaient en exploration sur un territoire inconnu, peuplé de dangers. Une fois où l’attention de leur professeur fut détournée assez longtemps, il se faufila hors de la classe armé d’un carnet, imitant son idole explorateur. Depuis longtemps, un dédale de couloirs caché derrière un grand panneau d’interdiction lui faisait de l’œil. C’était pour lui l’occasion de l’explorer. Pourquoi on cachait toujours des choses aux enfants ? Sans vraiment savoir ce qu’il voulait découvrir, il dépassa les limites sans un regard en arrière et s’aventura dans cet espace nouveau.
Il traversa de grands couloirs blancs, éclairés par des néons qui se reflétaient de manière inquiétante. Il lui sembla que son cœur battait tellement fort qu’il résonnait autour de lui et que chacun pouvait l’entendre. Il choisit ses directions, tourna, et tourna de nouveau, jusqu’à atterrir à un cul de sac. Il joua à ce jeu en notant les détails qui lui permettait de reconnaître les endroits qu’il traversait – le nombre de portes, les noms qu’il y avait parfois accrochés dessus… Puis, alors qu’il était penché sur son carnet comme un explorateur espagnol devant les terres du Nouveau Monde, une porte s’ouvrit à volée, et une femme en blouse blanche en sortit. Daniel ouvrit grand les yeux, pris sur le fait et totalement immobile. Il tenta une retraite, mais la femme l’attrapa par l’oreille, lui posa plein de questions auxquelles il ne répondit qu’en geignant de douleur, et marmonna toute seule. Comme quoi elle n’était pas employée pour s’occuper de morveux et que les gens chargés de leur encadrement étaient des bons à rien.
Ramené dans le quartier des élèves, Daniel eut le droit à un bon savon qu’il n’écouta qu’à moitié. Lorsqu’on lui fit promettre de ne pas recommencer, il croisa les doigts derrière son dos. Cette aventure n’était certainement pas sa dernière…

Durant ses premières années au WICKED, il fut connu comme un enfant passif et calme, qui s’occupait sans bruit avec papier et crayon, mais qui profitait de chaque moment d’inattention pour fureter où il n’en avait pas le droit. Il avait pris l’habitude de dessiner des plans des endroits qu’il traversait, et de prendre des notes sur les détails qui le surprenaient, comme s’il partait en expédition. Cela le faisait rêver, comme s’il était une sorte de grand explorateur qui racontait ses voyages dans son carnet de bord, et lui permettait de se créer son monde bien loin de ce quotidien morne. Et lorsqu’il ne s’occupait pas dans les couloirs, il lui arrivait d’esquisser le portrait d’un de ses camarades, ou de n’importe quelle personne qui passait près de lui. Parfois, il essayait de dessiner les traits de ses parents, mais s’arrêtait avant de sentir cette douloureuse nostalgie qui lui prenait le cœur chaque fois qu’il pensait à eux.

From death agony…

Vers ses dix ans, alors que cela faisait plusieurs années qu’il était ici, il tomba affreusement malade sans que personne ne comprenne l’origine de son mal. Les médecins lui trouvèrent un virus rare qu’il n’aurait pas dû développer dans les lieux si propres du WICKED. C’était une maladie qui s’attaquait au liquide céphalo-rachidien, zone normalement stérile, et que les puissantes drogues qu’on lui administrait ne faisaient que ralentir. Les médecins jugèrent dangereux de l’opérer : Daniel ne le savait pas, mais il avait déjà été sélectionné pour le labyrinthe, si bien que son cerveau ne devait pas subir d’altération. Son système immunitaire devait se débrouiller seul, uniquement aidé par ces drogues censées l’aider. Rien ne parvenait à diminuer l’impression d’implosion que son crâne subissait, ni les fréquents déséquilibres dont il était victime. Daniel quittait de moins en moins le lit, et son estomac rejetait de plus en plus le peu de nourriture qu’il avalait. Plus les jours passaient, et plus son état s’aggravait, mais quelque chose au fond de lui l’empêcher de sombrer. Une sorte de flamme, légère et douce, secouée par les vents, mais qui n’avait pas fini de se consumer. Pas encore.

« Il faudrait songer à mettre un terme à ses souffrances… »

Une voix blanche et sans émotion, clinique, qui avait dit ça à quelques mètres à peine de son lit. Elle avait déchiré le tissu de semi-inconscience du garçon, à la manière d’un poignard dans un morceau de soie. Dans le maigre endroit de son cerveau qui n’était pas annihilé par la douleur, Daniel comprit ce que cela voulait dire. Il se révolta comme il le put. Si lui résistait, c’était pour vivre ! N’était-il pas trop jeune pour mourir ?

A la manière d’un noyé qui touche le fond pour remonter à la surface, Daniel se battit pour rester en vie. Pour prouver à ces gens qui régentaient à présent son existence qu’il valait le coup. Pour prouver que, contrairement à ce qu’il entendait, il était encore utile. Sa guérison fut un miracle, personne ne comprit comment tout son être se défendit contre ce virus qui avait pourtant failli le perdre quelques temps plus tôt. Lentement, Daniel crut qu’il fut sorti de tout cela. Ce fut l’une des plus grosses erreurs qu’il eut jamais pensé.

Après cette épreuve, les souvenirs de ses parents, étincelles de bonheur dans sa vie sombre, commencèrent à se dissiper dans les brumes de son quotidien monotone. Etait-ce un effet du virus qui continuait son travail, encore présent quelque part ? Ou simplement parce que les années firent leur travail sur son cerveau faiblement humain ? Un matin, il se réveilla, incapable de se rappeler de la voix de sa mère, de ses pancakes et du goût incomparable qu’ils lui laissaient dans la bouche. A cette constatation, il ne parvint même pas à pleurer : c’était comme si la source de ses larmes s’était asséchée. Il se dit ironiquement que c’était peut-être ça, devenir un homme : ne plus avoir de larmes pour pleurer. A choisir, il aurait préféré rester un petit garçon pour toujours, comme dans cette vieille histoire que sa maman adorait lui raconter avant d’aller dormir.

… to a brand new mind

Vint le temps de grandir, mûrir, s’endurcir. Même s’il ne mit jamais complètement de côté le petit garçon aventurier qu’il était, Daniel changea. Durant son adolescence, Daniel s’ouvrit aux autres, s’intéressa à eux et se fit même quelques amis, surtout parmi les plus jeunes. Comme un bourgeon qui éclot en une magnifique fleur, la solitude de Daniel et ses silences devinrent de vagues souvenirs pour tous. Daniel devint quelqu’un d’abordable à la conversation facile, le genre de personne qui met facilement à l’aise. Ou au contraire quelqu’un de cassant quand on commençait à le chercher. Avec son sens de l’observation aiguisé par des années d’un quasi mutisme, Daniel avait la manie de savoir mettre le doigt sur ce qui gênait ses interlocuteurs et pouvait en abuser facilement. Avec le temps, il prenait l’habitude d’attaquer en premier les personnes qui attisaient sa méfiance.

Il mit aussi plus de cœur à l’ouvrage, lors des tests et expériences dont il était l’objet, pendant les leçons qu’on leur donnait encore. Comme si à chacune de ses réussites, il défiait le WICKED de penser encore une fois à le laisser sur le carreau. Il leur montra qu’il avait de la valeur et qu’ils ne pouvaient pas se débarrasser de lui comme ça. Dans le monde qui était à présent le sien, Daniel avait appris qu’il ne fallait pas baisser les bras. Il avait aussi appris que les personnes qui étaient en face de lui étaient prêtes à tout pour réussir, même à se salir les mains. Grandir au WICKED lui apprit comment la majorité des personnes de cette agence fonctionnait. Il fallait réussir les tests, mais toujours garder une carte dans sa manche pour les surprendre et gagner leur attention. Une sorte de jeu constant auquel Daniel devint expert.

Une autre chose dans laquelle il excellait, c’était de passer les sécurités pour continuer ses petites escapades, et bravait les interdits juste pour l’adrénaline que ça lui procurait. Il connaissait à présent les zones trop risquées où l’on pouvait le repérer, et s’arrêtait avant d’aller trop loin et qu’on puisse le punir. Un brin rebelle, moins sage qu’il ne pouvait le paraître sous ses dehors posés, il lui arrivait souvent de reprendre les professeurs sur de légères erreurs pendant les cours, ou de demander directement aux instructeurs quelle était l’utilité de leurs enseignements. Le tout avec un sourire plein d’intelligence dans lequel il savait mettre ce qu’il fallait de naïveté.

Pour s’occuper lorsque ses exercices physiques et logiques lui en laissaient le temps, Daniel avait demandé à se charger d’une petite classe alors qu’il atteignit quinze ans. Il n’avait pas perdu l’habitude de crayonner et voulait apprendre aux plus jeunes les rudiments du dessin. Mais il n’était pas assez docile et on n’aimait pas l’idée qu’il puisse mettre dans ces têtes blondes la graine de folie qu’il y avait dans la sienne et qu’on ne comprenait pas : n’était-il pas un des sujets les plus obéissants ? On avait cherché les raisons de cette folie dans son cerveau, mais celui-ci ne portait aucune séquelle de l’expérience presque mortelle qu’il avait subie. La véritable raison de ce changement de personnalité résidait dans cette rage de vivre réveillée par cet épisode et qui habitait à présent toutes les cellules de son être.

Peut-être avait-il, quelque part, peur de mourir dans un seul battement de cil. Effrayé à l’idée de partir sans avoir laissé de trace. Peut-être était-ce pour ça qu’il se faisait de plus en plus remarqué, peut-être était-ce pour cette raison aussi qu’il ne cessait de gribouiller dans son carnet qui ne le quittait jamais. Peur d’être oublié, laissé de côté comme une quantité négligeable, et de partir sans laisser de témoignage.


The Glade

Puis il fut sélectionné pour faire partie des jeunes gens envoyés dans le Labyrinthe. Il aurait dû partir plus tôt, seulement les médecins vérifièrent des milliers de fois l’état de son cerveau : ils avaient toujours peur des possibles séquelles que la maladie de son enfance avait pu laisser. Les hypothèses sur la façon dont il l’avait attrapé allaient bon train ! Peut-être avait-il été victime d’une intoxication alimentaire qui avait contre toute attente réussi à pénétrer les cuisines – la maladie étant connue chez les animaux –,  ou peut-être avait-il trop traîné dans le coin des biologistes durant ses escapades. Personne n’en savait rien. Le fait est que son cerveau, observé sous toutes les coutures sous différents scanners, n’avait rien.

Il put commencer le programme d’entraînements réservés à ceux qui allaient bientôt rentrer dans le Bloc, composé d’apprentissages de méthodes de survie, de combat, de mise en situation de stress dans lesquelles les choix devait se faire le plus vite possible – et les bons, si possible. Un jour où il se rendait à ses entraînements, il croisa une jeune femme, très jolie. Il le lui dit d’ailleurs, ayant depuis longtemps perdu sa timidité naturelle, alors qu’elle lui rentra dedans. Il aperçut son prénom, Eryn, noté sur le badge accroché à sa blouse blanche. D’ailleurs, ce jour-ci à l’entraînement, il ne parvint pas à réaliser la tâche qu’on lui demandait, et de frustration hurla pour qu’on vienne l’éclairer. Quelle ne fut pas sa surprise quand ce fut cette jeune Eryn qui vint près de lui pour lui montrer les mouvements à effectuer ! Il se sentit impressionné par elle, sans doute un peu plus jeune que le grand gaillard qu’il était mais visiblement bien plus douée. Daniel s’était posé plein de question à propos d’elle, son rôle ici, pourquoi était-elle si jeune… Les traits d’Eryn avaient trouvé leur place dans son carnet de croquis, presque malgré lui. Cette jeune femme lui paraissait étrange. Mais il n’eut bientôt plus le loisir de penser à elle.

L’implant qu’on lui posa peu après effaça tout souvenir de cette fille, comme plein d’autres choses qui faisaient son identité. Daniel fut envoyé dans le Labyrinthe, avec pour tout bagage le nouveau nom qui devint le sien : Jaime.

Il connut la Boîte,  cette montée insupportable et effrayante dans un monde inconnu, cette perte d’identité inexorable, ce prénom étranger qui était devenu la seule chose à laquelle il put se raccrocher. Lors de ses premiers jours au Bloc, il ne se rappelait plus comment parler anglais. Seul un québécois tordu se formait dans sa bouche, ce qui lui valut les moqueries des autres. Derrière leurs écrans, les scientifiques confirmèrent l’hypothèse que sa réflexion se formait avec sa langue maternelle, malgré toutes ces années à ne la pratiquer que par écrit. Mais Jaime n’était pas du genre à se laisser abattre pour si peu. Vexé, il accumula les petites observations de certains de ses nouveaux camarades, gardant le silence alors qu’on lui expliquait brièvement ce qu’il avait besoin de savoir. Puis le lendemain, une fois son anglais retrouvé, il passa au crible tous ses compagnons pour leur dire avec toute sa poésie shakespearienne le bien qu’il pensait d’eux. Une bonne beigne plus tard, un séjour au gnouf et il s’était fait un nom au Bloc. Jaime ne perdit pas cette habitude culottée et cette franchise devint sa marque de fabrique. Ne pas se laisser marcher dessus et prouver ce qu’il valait étaient devenus ses leitmotivs, tout comme essayer de dégriser ses camarades toujours si sérieux et si sombres.

Encore aujourd’hui, certains ne l’apprécient pas parce qu’il dit ce qu’il pense, même la pire insulte, en gardant le sourire. Mais d’autres comprennent que cet humour cache en réalité beaucoup de faiblesses qu’il ne veut pas exposer au grand jour. Il essaie de rester positif et d’alléger l’ambiance souvent intenable du Bloc par ses plaisanteries déplacées, comme si cela pouvait ramener de la normalité dans ce monde déluré. Leur présence ici ? Il n’en sait rien, parce qu’ils sont beaux ? Enfin, c’est à se demander vu la tronche de certains… Comment s’en sortir ? Il consacre toute sa réflexion à trouver.

Sa très bonne mémoire et la propreté de ses travaux sur papier l’ont désigné cartographe, et depuis il se passionne pour ce mystère. Sa curiosité insatiable n’en a jamais assez : tous les jours, il attend les croquis et notes des coureurs avec une impatience qu’il ne cache pas. Il peut rester jusque très tard la nuit parce que son perfectionnisme l’empêche d’aller se coucher et de remettre au lendemain un tracé. Dans la journée, lorsqu’il n’est pas dans la Salle des Cartes, il aime se balader dans le Bloc pour croquer quelques esquisses de ce qu’il voit : les Blocards, ce qu’ils font, les différents endroits du Bloc, quelques notes sur le quotidien… Jaime ne sait pas si un jour les informations qu’il récolte pourront être utiles à quelqu’un, mais glisser son crayon sur le papier de son carnet le calme. Dessiner ses camarades et leur vie, retracer les lignes du Labyrinthe, cet espace en constant mouvement, l’occupe et l’empêche de penser à autre chose et de sombrer dans le défaitisme. Les murs du labyrinthe, il les connaît par cœur, connaît leurs mouvements sans n’être sorti du Bloc une seule fois. Non pas que l’envie ne le prend pas ! Il jalouse les coureurs qui peuvent sortir d’ici et voir de leurs propres yeux l’extérieur. Mais il sait que l’ordre est quelque chose sur laquelle personne ne transige ici, surtout pas Archy, et il sait que ses talents sont plus utiles à l’intérieur, perdu dans ses cartes et ses dessins, que dehors. Quelle que soit l’énigme derrière cette chose, elle ne demandait qu’à être résolue, et soyez sûrs qu’il s’y atèle avec enthousiasme. Au moins, il se sent utile.

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Volt Teller

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SUBJECT B9 : THE NURTURER

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Occupation : maton des cuistots - pas de grand-monde donc -, maman grincheuse du bloc, raccommodeuse à ses heures perdues.
Inventaire : une brosse à cheveux, et puis tout ce qu'il y a dans sa cuisine, même si y'a pas son nom dessus. ça coupe bien quand mêmes, les lames affilées. ah, et aussi une casquette du wicked, qu'elle s'empêche pour le moment de brûler, au cas où ça servirait un jour.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:34

T'ES BONNE EN TOBY. :bave: avec heria, je shippe. What a Face /sbaff
bienvenue du coup :fou:
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Heria Hodgson

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Occupation : elle parcourt le labyrinthe au lever du jour et rentre au bloc au coucher du soleil. Passe la plupart de son temps à essayer de trouver une sortie, pas très concluant pour l'instant.
Inventaire : son carnet et un crayon pour dessiner les couloirs du labyrinthe; une arme blanche qu'elle garde le plus souvent cachée.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:34

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shippez, shippez. :hi: (t'es canon :love: )
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Louise Moreau

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Occupation : errer dans son monde sans espoir. se maintenir en vie pour quelques jours de plus. parler à ses mirages.
Inventaire : un gourde d'eau à moitié vide. ✱ une trousse de premiers secours pour soigner son orgueil en miettes. ✱ un vieux couteau bizarre, ramassé dans le désert, pour trancher la gorge des fondus trop insistants, ou peut-être même de theodore.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:35

t'es trop bonne en jaime :hop: :diabo: :luvbz:

bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche :fire:   Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life 3478061573
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Jaime King

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Occupation : Maton des cartographes, vous savez, les types qui sont derrière et qui décodent le charabia des coureurs.
Inventaire : Un vieux carnet à la couverture de cuir, rempli de notes, gribouillis et portraits des Blocards. Un crayon solide et tout-terrain, qui porte les marques des doigts de son possesseur.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:37

Shippez oui **

VOUS AVEZ VU CES YEUX JE SUIS DEAD OMG

*se calme et va poster sa fiche*

Merci mes licornes !  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life 3478061573
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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:38

TOBY :fou: il est trop hot :bave:
bienvenue chez toiiiii :love: :diabo:
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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 20:42

MAIS QUEL CHOIX D'AVATAR. :woot: :fall: :fou:  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life 3587282366
Bienvenue officiellement et j'ai hâte de découvrir qui se cache derrière ces beaux yeux. :luvbz:
et de voir la beauté de vos enfants, avec heria.
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Jaime King

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 21:00

OUAIS. J'AVOUE JSUIS BG /PAF

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii !! quand j'aurais fini de failé avec mes manips, je pourrais remplir u_____u
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Occupation : chef du bloc a, la tête pensante dans tout ce foutoir, celui qui prend toutes les décisions et qui voit ses épaules s'alourdir de regrets.
Inventaire : Un cerveau, c'est déjà pas mal.
Sinon, quelques petits trucs représentatifs d'un chef de bloc, rien d'extraordinaire.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 21:02

T'es belle en Toby.  :**:
Je vais tellement m'amuser à te remettre à ta place parfois. :diabo:
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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 21:13

TOBY, MAGNIFIQUE. :bave:
(yeah, vive le québec)
bienvenue parmi nous petit plonk. I love you
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Jaime King

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 21:17

Merciiiiiiiii !

Archy >Mais avec plaisir 8D
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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 22:51

TON GIF DANS TON PROFIL IL ME TUE MAMA, j'en ai marre, vous êtes tous trop beau :fall: :bave: :luvbz:

ta fiche défonce tout, kookoo :love:
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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 22:57

Marciiiiiiiiiiiiiiiii !!

Que veux-tu, on est pas des masses dans le bloc A, mais on est tous BG 8D
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Occupation : maton des medjacks, douce et attentionnée à l'égard de ses chères blocardes. elle fait aussi des petits travaux de couture pour les blocardes, pendant son temps libre.
Inventaire : rien d'autre que ce que contient l'infirmerie, bien qu'en soit, tout cela appartienne à tout le monde.

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Message(#) Sujet: Re: Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life  Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life EmptyVen 27 Mar - 23:34

Tu es validé !
 bienvenue dans la famille hehe  

 Jaime ╦ Sprezzatura is my way of life Tumblr_ng4o6wGxyo1tg6yqco7_500
tout m'a l'air parfait, par ici  :hi: ta fiche est fluide et super agréable à lire, tu as une jolie plume  I love you le passage avec les pancakes, dans son enfance, gosh, c'était trop mignon  :**: puis bon, je suis toujours aussi fan du caractère de Jaime, j'espère qu'on pourra vite les jouer avec Sally. (et le passage avec Louise, quelle tortionnaire  :mdr: ) Tu es donc officiellement validée ma belle, bon jeu !  :diabo: /
Te voilà enfin validé(e) !  Toutes mes félicitations petit membrounet. Donc, un message de validation ne sert pas juste à dire de la merde :hi:, elle sert aussi à te guider pour tes premiers pas sur le forum en tant que membre "officiel" (ce swag que t'aaas   ). Commençons par le début. Tu vas pouvoir tout de suite aller recenser ton métier juste ici, pour ne pas que d'autres personnes prennent ton poste, ainsi que ton logement (hors blocards) par là, pour ne pas dormir sous un pont. Secondos (ben ouais, ich hablo spanish :swag:), se trouver des liens entre personnages peut être assez fort intéressant pour commencer des rps, tu peux cliquer juste ici (c'te magie) si ça t'intéresse. Durant ton long séjour ici (il sera long, PROMET-LE    ), tu pourras ramasser des points. Je t'en dis pas plus, tu peux aller lire ici toutes les infos. Par la suite, si tu n'as pas d'amis avec qui rp, tu peux entamer une dépression toujours faire une demande de rp à ce moment-là, juste ici. Par la suite, ici sur notre forum, c'est important d'avoir son rang spécialisé (c'est facultatif). On trouve qu'on se sent plus à notre place, plus à l'aise. Pour les blocards, c'est OBLIGATOIRE. Veuillez vous rendre ici s'il vous plait : clique ici. Pour finir, vu qu'on est assez cinglées en fait, il y a toujours le flood où tu peux participer. On aime flooder. C'est notre vie.  flood juste ici. L'équipe des tarées de TMR te souhaite encore un beau bienvenue remplis de bisoux.  
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