June Eàchain SUBJECT B1 : THE COMMANDER Messages : 635 Avatar : marie avgeropoulos. Pseudo : red stars. (ève) Copyright : (av) ice and fire. (gif) tumblr. Occupation : chef du bloc b. Inventaire : une boîte de pansements ; un couteau qu'elle cache dans sa botte gauche et qu'elle ne quitte jamais.
| (#) Sujet: (arté) there's nothing more deadly than slow growing fear. Dim 29 Mar - 21:34 | |
| - there's nothing more deadly than slow growing fear. -june & arté
les coureuses sortent tout juste de la salle des cartes ou elles viennent de faire leur rapport alors que june, elle, s'avance dans le sens inverse. c'est comme si elle courrait après le temps. elle n'a pas l'air pressée, la môme, encore moins soucieuse, mais elle avance, elle vole vitre, très vite. ses pieds ne semblent pas toucher le sol tant elle est décidée et rapide. elle est comme ça, june, elle sait ce qu'elle veut et elle sait ou elle va. c'est suicidaire d'essayer de l'en empêcher, dans ces moments-là. ses yeux scrutent chaque visage nimbé de lumière par le soleil qui décline, puis un sourire fier se plaque sur ses lèvres. les coureuses. elle trouve le travail qu'elles font colossal et extrêmement courageux alors évidemment, elle vérifie toujours qu'elles sont en formes et aptes à reprendre le lendemain matin. c'est un peu sa mission chaque soir. elle fait un tour du propriétaire, elle vérifie qu'aucun visage de manque, elle discute et parfois, elle ne voit pas les minutes passer et c'est pressée qu'elle termine par les cuisines ou volt continue de tout nettoyer. mais ce n'est pas ce qui l'amène ce soir, certes elle vérifie que tout est en ordre mais rien ne presse, elle aurait été prévenue directement si cela avait été le cas. c'est plus par défaut qu'elle ne les félicite pour leur travail, tout en cherchant un visage bien connu entre les cartographes et les coureuses. mais voilà que le petit tas ne se dissout pas devant la porte de la salle des cartes. « allez manger, ou volt risque de s'énerver. » qu'elle lance en continuant de s'avancer, droite et la poitrine bombée comme à son habitude. les quelques survivantes à l'appel de la nourriture siégeant dans la salle n'ont qu'à adresser un regard à leur chef pour comprendre qu'il vaudrait mieux pour elles de sortir et enfin, deux jeunes filles se retrouvent seules. arté, d'abord, puis june. cette dernière a un sourire léger pour la coureuse.
« tout s'est bien passé? » qu'elle demande en se penchant sur les cartes rédigées et éparpillée sur la table. les deux paumes de ses mains s'y déposent alors qu'elle scrute les croquis avec un intérêt certain. combien d'heures a-t-elle passé à démêler tout cela, à chercher des ressemblances, des points d'accroche, un peu d'espoir? combien de minutes a-t-elle passé à se demander comment était-ce possible que chaque soir depuis deux ans, tout soit aussi différent? la logique voudrait que le schéma se répète à un certain moment, que les combinaisons soient toutes prises, qu'aucun échappatoire au renouvellement ne soit trouvé. mais combien d'année faudrait-il pour cela? quatre? cinq? june ne veut même pas le savoir. son air devient plus soucieux quand elle relève ses grands yeux vers arté. arté qui n'a guère bougé. « tu as rencontré la greenie? lucaïna. je ne suis pas sûre de pouvoir compter sur elle et je n'ai pas eu le temps d'aller voir son travail en tant de bâtisseuse. as-tu, par hasard, vu ce que cela donnait? » qu'elle demande en reposant ses yeux sur les cartes, tout en rapprochant certains morceaux pour en éloigner d'autres. elle calcule tout, june, à la vitesse de la lumière, à défaut d'avoir un vrai passé, elle se souvient de tout dans la boîte. alors forcément les croquis, elle les connaît, et chaque trait lui semble familier mais rien ne trouve grâce à ses yeux puisqu'elle les survole, un peu agacée. « aucun croquis ne ressemble aux précédents depuis deux ans. et aucune sortie n'a été découverte. même pas son ombre. rien de nouveau aujourd'hui, je suppose? » qu'elle demande sans vraiment demander puisque les croquis ont déjà parlé. « on va droit dans le mur, sans mauvais jeu de mot. » qu'elle murmure les yeux rivés sur la table. tout ce qu'elle dit à arté, c'est parce qu'elle lui fait confiance. si elle devait lui confier sa vie, elle le ferait les yeux fermés. c'est le genre à qui on peut faire aveuglément confiance, envers et contre tout. et arté lui a toujours été loyale, ainsi, il lui semble presque normal de la mettre au courant et de venir cueillir les informations à la base, sans de suite passer par les cartographes à qui elle parlera dès le lendemain. un sourire léger survole ses lèvres quand son regard s'ancre dans celui de la coureuse. « pas trop fatiguée? » faut dire qu'une journée à courir, on en sort exténué.
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