Thalie Blake VIRUS VC321xb47 : STAGE 1 Messages : 212 Avatar : Caitlin Stasey Pseudo : immortals. Copyright : gentle heart. Occupation : ancienne réceptionniste à l'hôpital, ancienne étudiante en soins infirmiers, maintenant fondue errante. Inventaire : Trousse de premiers soins + trousse de toilettes + un petit revolver de poche, chargé de seulement quatre balles.
| (#) Sujet: (jess) go away from me Lun 30 Mar - 0:12 | |
| Cela faisait quelques temps déjà que j'avais atteint la ville délabrée. Quelques jours, quelques semaines, c'était cependant un peu flou dans ma tête. Je connaissais les effets de la Braise, ses stades, pour les avoir étudiés. J'étais toujours stade un. Mais ça devenait de plus en plus difficile de garder mon sang froid. Parfois, l'équilibre me manquait. J'arrivais à peine à me tenir debout. Je ne savais même pas comment j'avais fait pour parcourir tous ces kilomètres et être toujours en vie. Quelques fois, j'avais l'impression d'être dans un cauchemar et que j'allais finir par me réveiller.... Revoir mon frère et ma sœur.... Ne plus vivre dans cet état de détresse totale. Je détestais la colère qui me rongeait. Et je savais très bien que ça allait empirer encore et encore. J'avais fini par dénicher une trousse de secours, quelques effets personnels ainsi qu'un petit revolver. Mais je n'avais que quatre balles. Je n'en avais utilisé aucune jusqu'à présent. Serais-je capable de le faire? Je ne pensais pas. L'utiliser sur moi? J'avais essayé, mais j'en avais été incapable. Je ne faisais que penser à mon frère, à Tobias... oh ce qu'ils pouvaient me manquer! Tobias, rien que penser à lui me serrait le cœur. Il avait essayé de me parler. Il avait essayé de me garder auprès de lui. Mon jumeau aussi. Mais leurs efforts avaient été vains. J'étais ici, loin d'eux... Et ce, jusqu'à temps que je meure de ce virus qui me rongeait déjà le cerveau.... Quant aux autres infectés, ceux qui étaient comme moi ou qui étaient de stade avancé, je les fuyais comme la peste. Je ne les croisais que pour me procurer du bliss et rien d'autre. Mais je n'en prenais pas trop souvent. Je n'aimais pas les effets, même si je savais que pour ralentir le processus, il fallait que je m'y adonne tout de même. Si on voulait nous donner des airs de zombie, bah, c'était réussi! La plupart du temps, j'errais dans la ville délabrée... Parfois, je tombais, comme en ce moment. Mais je ne me relevais pas tout de suite, parce que mon équilibre était précaire et qu'au final, je n'avais que cela à faire.... Marcher, tomber, me laisser dépérir. Et ainsi de suite....
Ce fut à ce moment que je vis au détour d'une rue un groupe de personne. À cause du soleil, je ne vis pas tout de suite de qui il s'agissait. Mais au final, je remarquai un cameraman.... Chouette, des journalistes. Comme si j'en avais besoin. Mais je n'avais ni la force ni l'envie de partir.... Je restai donc là à attendre, priant pour qu'on ne me voit pas. Mais c'était peine perdue. Une femme fit signe aux autres que j'étais là et ils se dirigèrent tout de suite vers moi comme une mouche devant une nouvelle carcasse. « Allez vous en! » marmonnais-je, mais ils n'allaient pas le faire. Ils ne le faisaient jamais. |
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