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 [flash-back] There's no turning back (Octavia&Aloysius]

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Isaac McAllister

Isaac McAllister
SUBJECT A10 : THE TIME BOMB.

Messages : 201 Avatar : Dylan O'Brien
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Occupation : Cartographier laborieusement ce que les coureurs lui rapporte.

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Message(#) Sujet: [flash-back] There's no turning back (Octavia&Aloysius] [flash-back] There's no turning back (Octavia&Aloysius] EmptyMer 1 Avr - 18:38

THERE'S NO TURNING BACK
SO NEVER LOOK BACK
Ses yeux passent sur les tuyaux à nus qui jalonnent les couloirs, sur la lumière blanche qui agresse la rétine. C’est une large haie d’honneur qui invite à une froide mascarade de vie. Mais derrière il n’y a rien. Rien qu’un vide immense, un large spectacle aux coulisses vides, au metteur en scène moribond, chapelier fou qui joue aux échecs sans aucun scrupule. Qui jette aux oubliettes, massacre intentionnellement. Devant lui, il ne doit voir que des cloportes à passer au hache-viande. Son regard de granite fouille dans les âmes et n’y voit que des têtes à couper. Il frissonne, Aloysius, malgré la chaleur ambiante. Parce que ce couloir, c’est un peu tout ça. Un mélange de terreur, de frayeur. Un abattoir légitime. Ça le fait vomir, ça lui secoue les intestins. Il a beau adorer sa famille adoptive, il n’est pas d’accord avec ce qu’ils font. Ils ont fait irruption dans sa vie, ont secoué tout son monde comme une boule à neige et maintenant, tout est retombé. Maintenant, place au spectacle. Et il déteste ça. Il n’a pas envie d’être ici, il n’a pas envie d’être un pion. Soudain, devant lui, une silhouette qui se déplace comme un australopithèque atrophié au prognathisme aigüe. Il le regarde de travers, le primate dérangé, se demande ce qu’un gamin comme lui peut bien faire ici. Rien de bon, certainement. Il est seul, Aloysius, seul avec cet autre qui le regarde de travers. Il serre ses poings, ses phalanges blanchissent, au gamin. Il ne doit pas s’arrêter, Octavia l’attend déjà certainement. Ils prennent déjà des risques à se voir, ce n’est pas pour se faire attraper si près du but. Etrange comme ils insistent, tous, pour qu’ils soient éloignés les gosses Isley. Ils ne sont même pas vraiment frère et sœur, mais il y a cet espèce d’insistance : ils ne se croisent que très rarement, ne sont jamais ensemble. Et il regrette, Aloysius, de ne plus voir aussi souvent celle qui a réussi en partie à soigner ses cicatrices. Elle lui manque, la bougresse. Il ne lui avouera jamais, bien évidemment, mais elle lui manque. Sur le t-shirt de l’autre, une phrase venue d’un autre temps « Luke, je suis ton père ». Ca le fait bien ricaner, Aloysius : des références à un film passé que plus personne n’a vu depuis des lustres. On a pas envie de s’abrutir devant un film quand dehors un virus menace de bouffer les 90% de la population. Voire plus. Un petit sourire et il ironise quand ils se croisent tous les deux « Joli t-shirt » « Merci ». Flatté, qu’il est, l’abruti. Il lui adresse même un sourire de connivence, ce porte-parole de l’absurde. Comme si dans un monde parallèle ils avaient pu être amis. Il passe, Aloysius, il passe et décampe aussi vite qu’il le peut. Elle doit l’attendre. Il vérifie : rien à droite, rien à gauche, il se faufile dans la salle, lieu de rendez-vous. Elle est impersonnelle et froide comme le reste, comme le wicked, comme ce que l’organisme a fait d’eux. Tout se ressemble ici. Même les casseroles ont la même taille, la même couleur alors les gens, n’en parlons pas. Ils sont gris, de la tête aux pieds. Les lieux le sont tout autant. Il laisse le silence s’épaissir un peu, le gamin, juste pour être sûr que personne ne l’a suivi, que personne ne les surveille. Et il la voit. Elle est là, devant lui, qui le regarde avec de grands yeux, pour s’assurer que c’est bien celui qu’elle attend. Un peu gauchement, il s’avance, la serre dans ses bras. Un peu trop longtemps. Il prend sa main, attrape le bout de ses doigts, les serrent aussi. Sa façon à lui de lui dire tout ce qu’il ne peut pas dire. Parfois sa langue se bloque, ses émotions prennent le dessus et plus rien ne sort. Et le monde s’arrête un peu, tout était pressurisé et maintenant, ça redescend. Puis, un peu gêné, il se détache lentement. Dans sa muflerie habituelle, il ne dit rien, ne brise pas le silence tout de suite, ça se bloque dans sa trachée, ses cordes vocales sont un peu atrophiées. Le silence dure un peu avant qu’il ne murmure « On t’as pas suivi tête d’ornithorynque ? J’ai croisé un type qui m’a regardé de travers dans le couloir tout à l’heure ». Dissipé le moment, il s’envole et ils reviennent à eux : deux gosses qui s’amusent. Deux gosses qui se foutent du futur.
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Nesis Isley

Nesis Isley
SUBJECT B8 : THE AVENGER

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Occupation : maton des coffreuses, le respect des lois du bloc sont importante pour la petite môme autoritaire
Inventaire : une casquette du wicked, pour éviter les petits coups de soleil + une pelle de coffreuse qu'elle porte fièrement + une jolie dague que la vengeresse porte à sa ceinture

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Message(#) Sujet: Re: [flash-back] There's no turning back (Octavia&Aloysius] [flash-back] There's no turning back (Octavia&Aloysius] EmptyDim 19 Avr - 18:30



THERE'S NO TURNING BACK


L’enfant au regard étoilé se trouva fort furibond lorsque sa mère lui rendit visite ce jour-là. Elle lui parla de sa jolie petite vie avec papa, papa et maman, une famille unie. Mais où était le petit dernier ? Ce monstre que l’enfant aimait plus que tout ? Il était mort. Il est mort et il le sera. Alors maman peut dire toutes les beautés du monde, conter les histoires romantiques ou décrire la joie et l’amour, rien n’enlève le trou béant dans le cœur d’Octavia. Elle n’est plus une Isley, la jolie poupée. Elle n’est plus qu’un démon, l’ombre du monde. La malheureuse à la recherche du bonheur interdit. Un bonheur trop petit ou trop court. Pas assez bon pour elle. Alors elle inspire l’oxygène, expire le carbone et devient désinvolte, la jolie poupée n’est pas si gracieuse. Elle en perd ses ailes, ses filets et devient laide. Une poupée d’horreur. Les gens ne comprennent pas l’horreur de sa personne. Les psychologues disent que ce n’est qu’un sentiment de rejet, que tout ira bien. On le prénomme le deuil, mélangé à une crise adolescente aigue. Elle en rit, des termes scientifiques. Elle s’en fiche, deuil ou non, il n’est plus là. Ce n’est qu’un sentiment de déni qui traverse ses organes vitaux, qui coulent dans son hémoglobine. Il n’est plus là, l’enfant. Il n’est plus là pour rire à ces blagues, il n’est plus là pour sourire. Et puis Aloysius il est loin, lui aussi. Presque mort. Parce qu’ils sont morts quand l’enfant a rejoint la lune. Il n’y a plus d’Isley. Plus d’enfant. Ils se sont envolés avec leurs ailes cassées. Piétinés par les étoiles, ils ne sont pas assez forts, pas assez bons. Ils ont été la mascarade d’un monde trop triste et si Aloysius connait déjà la tristesse, Octavia la découvre. Cette tristesse qui la remplie d’une rage ivre, tenace, implacable. Cette rage qui la pousse à meurtrir quelqu’un. Démuni de tout sentiment, elle s’élance dans le bloc avec une petite grâce. Et quand on lui demande à la bohème, ce qu’elle fait, elle dit qu’elle réfléchit. Une marche qui lui permet de se demander ce qui va mal dans sa tête, ce qui va mal dans ce monde. Oh, on la croit l’enfant, les Isley sont des génies, ils ne peuvent qu’avoir formés une môme intelligente. Mais non, elle est sotte la gamine. Peut-être hypocrite et manipulatrice, mais bien trop égoïste pour réfléchir. Et puis dès qu’ils ont le dos tourné, elle court la gamine. Elle libère sa tignasse encore légèrement longue qui caresse ses épaules et les ébouriffe tel un lion en liberté, affichant sa crinière colorée. Elle s’élance à la recherche d’un bonheur passé qui est bien trop nocif à sa santé. Un bonheur qui n’a pas de lieu, de demeure. Impossible à toucher pourtant si délicat à sentir. Quand ce sentiment touche l’être humain, le bonheur est plus qu’un soupir masqué. Il devient ce que l’humain recherche le plus et veut garder avec lui. Et l’enfant, elle ne veut que ça. La gamine capricieuse et égoïste veut du bonheur, le suivre dans l’obscurité ou dans la lumière, tant que le sentiment de sûreté est avec elle, rien ne l’arrête. Elle est ainsi la bohème, implacablement audacieuse et capricieuse. Une petite peste trop gâtée qui en veut toujours plus. Elle observe sa monstre et le garçon n’est toujours pas là. Toujours. Il n’est jamais vraiment là, c’est ce qu’elle dit d’un ton grincheux. Si dire qu’elle le veut rien que pour elle, ce frère qui comble le vide dans son cœur, elle devrait renoncer à sa stupide fierté. Et pour rien au monde, la gamine refuserait de lui donner raison. Et puis elle le voit arriver, lui et son air toujours aussi maussade qui cache un regard sournois. Il la saisit rapidement dans ses bras et l’enfant se retrouve sur la pointe des pieds pour l’enlacer, la puberté a bien de jolie progrès pour l’homme. Ses bras semblent plus musclés, dû un entrainement important offert par les génies du monde. Pourtant, rien ne pense la blessure dans son cœur et Octavia s’empresse de passer sa main dans ses cheveux pour le sentir près d’elle. Un moment où elle s’abandonne dans les bras d’un frère à l’hémoglobine différente mais au même sentiment. D’un geste gauche, il la relâche et sert sa main avec ce petit silence qui convient parfaitement à la bohème. Elle n’est plus enfant devant son Aloysius. Plus dans ces jours, plus maintenant. Et puis il brise le silence de sa si jolie voix.  « On t’as pas suivi tête d’ornithorynque ? J’ai croisé un type qui m’a regardé de travers dans le couloir tout à l’heure » C’est vrai qu’Octavia n’avait jamais remarqué le bruit de sa voix, il était naturel qu’elle sonne joliment à son oreille. Mais aujourd’hui, elle était encore bien plus jolie, avec ce petit éraillement discret. Octavia lâche un petit rire et son sourcil droit se soulève à la suite d’une grimace, tandis que son point frappe amicalement l’épaule de son interlocuteur. « Moi ? La tête d’ornithorynque ? Parle pour toi. » Elle remet une mèche derrière sa chevelure en pagaille avec un petit rire avant de regarder les alentours. Personne. Mais rien ne signifiait qu’ils étaient tranquilles et libre d’être eux-mêmes, des enfants piégés. « Quelques gardes, mais après tout, une gosse de génie qui se balade ici ça passe crème. » Elle regarde le visage du garçon fièrement avant d’éclater de rire. Encore une fois, elle n’est pas prête de devenir discrète. « Normal qu’on te regarde bizarrement, tu as du dentifrice. » Elle touche le coin de sa lèvre et rigole à mille éclats. Rire est un moyen de s’en sortir pour elle, bien plus thérapeutique que de parler à sa mère. Quoi que, jouer les garces est aussi une sorte d’amusement pour la bohème. Délicatement, elle enlève son doigt et arrive à calmer ses éclats.
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