(flashback) be cute and do what i tell you please + percy
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Connie Fergusson
wicked is musical
Messages : 377 Avatar : jenna l. coleman Pseudo : fairy sissi (cynthia) Copyright : honeycombOccupation : Entrain de chercher activement un remède à cette saloperie grâce à ses compétences de neurochirurgienne Inventaire : la photo de son mari, sa fille et elle
(#) Sujet: (flashback) be cute and do what i tell you please + percy Sam 4 Avr - 22:35
be cute and do what i tell you please
Percy & Connie
Le réveil sonne et ton éveil est douloureux. Encore. Comme chacun des autres jours depuis que tu as perdu ta petite Olivia. Le poids sur ton cœur est toujours aussi présent et tu ne peux cesser de te rappeler le jour où tu l'as mise au monde, cette douleur insupportable parce qu'il était trop tard pour la péridurale. Pourtant, aujourd'hui, tu aimerais retourner en arrière. Promettre à ton mari que plus jamais il ne te fera l'amour si c'est pour souffrir par la suite. Regarder la prunelle de tes yeux prendre son premier repas, sa première nuit complète, l'entendre prononcer ses premiers mots et la voir se tenir debout, conquérante. Les larmes te montent aux yeux. Y penser rend les choses encore plus difficiles, mais, tu ne peux pas t'en empêcher. Alors, tu essuies tes larmes qui silencieusement, s'écrasent sur ta bouche, et jettes un regard à l'homme qui partage ton lit. Ton mari dort toujours, ses bras entourant ta fine taille. Tu vois à ses sourcils froncés que son sommeil a été aussi perturbé que le tien. Tu déposes un tendre baiser sur sa joue, le laissant dormir. Il le mérite. C'est lui qui te console la nuit quand tu te réveilles en hurlant le prénom de ton bébé. Et, souvent, ces nuits se terminent toutes de la même façon. Vous pleurez votre bien-aimée petite fille et finissez votre nuit, dans sa chambre, emmitouflés dans la même épaisse couverture, contemplant son lit vide. Votre douleur se ressemble en tout point. C'était votre fille après tout. Cruel. Cette souffrance vous serre le cœur, vous le comprime à tel point que vos respirations en deviennent difficiles. Cependant, loin de vous l'idée de ne pas être solidaires dans cette épreuve. Cela équivaudrait à trahir vos vœux de mariage. Heureusement qu'il est là, penses-tu.
Tu te prépares avec la même lenteur que les autres matins. Quitter ton compagnon pour aller bosser ne t'enchante guère. Surtout que tu sais pertinemment que ce n'est pas l'hôpital de Denver que tu rejoindras. Aujourd'hui, le WICKED a besoin de toi. Ou plutôt besoin de tes connaissances. Officiellement, tu ne travailles pas pour eux. Officiellement, tu soignes des tumeurs neurologiques à longueur de journée. Mais, aujourd'hui, est un jour particulier. Parce que le WICKED a requis ta présence. Peut-être bosseras-tu un jour à temps plein au WICKED, mais ce n'est pas pour maintenant. Il te faudrait quelque chose pour te convaincre d'accepter une proposition d'emploi, une véritable raison. Et la seule raison pour laquelle tu acceptes de les aider, bien que tu partages totalement leurs idéaux, est ta fille. Et ça, ils le savent pertinemment. Tu vas encore tester quelques enfants et adolescents, faire le lien de leur résultat avec le cerveau et situer quel lobe est responsable de telle ou telle décision. Un travail banal, bien en dessous de ce que tu es capable de faire. Mais, tu n'es là qu'à temps partiel, quand on te le demande. Et comme techniquement, ils ne sont pas tes employeurs, tu n'es même pas payée. Tout cela, dans le silence le plus total. Tu finis par quitter la maison pour aller prendre un avion qui t'emmènera au quartier général du WICKED. La chaleur et la sécurité des bras de ton amant te manquent déjà et tu ne souhaites qu'une chose que cette journée, qui te paraît d'ores et déjà interminable, se termine. La ville s'éloigne et l'avion survole des forêts saccagées pour finalement atterrir. Après un test de routine pour savoir si oui ou non, tu as attrapé cette saloperie de braise, tu finis par récupérer les dossiers des candidats aux épreuves que tu dois tester.
Génial. La première sur ta liste n'est autre qu'Heather Wombley, une habituée de tes tests. Tu sens qu'elle va être ravie de ta présence, et tout ça, sans la moindre ironie, bien sûr. Ou pas. De tous ceux que tu as testés, elle est de loin la plus douée pour ces tests et tu espères qu'elle contribuera fortement à la réussite de la recherche. Et comme aujourd'hui est la première fois que tu reviens depuis la mort d'Olivia, tu espères sincèrement qu'elle ne te cassera pas les pieds et qu'elle s'investira pleinement. Tu n'es pas vraiment sûre de le supporter et de contrôler les pots cassés qui viendront avec ; toi qui aimes tant contrôler les variables de ta vie. Alors, tu avances jusqu'à la salle indiquée et attends patiemment l'arrivée de cette adolescente, relisant son dossier dans les moindres détails, comme tu le ferais pour l'un de tes patients. La porte finit par s'ouvrir et tu tentes de faire taire la plaie béante de ton cœur quand tu te rappelles qu'Heather a ses yeux. Tout est dans le contrôle. Inspiration. Expiration. « Assis-toi, je t'attendais. » Tu aurais peut-être dû être un peu plus aimable comme tu l'es d'habitude, mais il te manque quelque chose. Cette maîtrise de soi que tu aimes tant avoir.
(#) Sujet: Re: (flashback) be cute and do what i tell you please + percy Mer 8 Avr - 21:06
(∆∆∆) there is nothing you can hide from me
Tu émerges lentement du sommeil, forçant tes yeux noisette à s'ouvrir sur le plafond blanc qui surplombe ton lit. Tu soupires. Encore une journée à affronter. A arpenter les couloirs du WCKD. A s'entraîner, encore et encore. On vous sommant simplement de vous lever tous les matins pour aller faire tous ces tests, frapper dans ces punching-balls, ou même parfois vos camarades - vos amis. C'est ce que vous étiez devenus, désormais. Presque dix ans que tu étais là, et plus aucune des recrues ne t'était inconnue, désormais. Tu sentais ton tour arriver. Tu en avais déjà vu beaucoup partir. King, cet abruti avec qui tu n'avais jamais pu t'empêcher de te prendre la tête. Les jumeaux Teller, qui te manquaient affreusement. Tant d'autres. Trop d'autres. Vous n'étiez plus beaucoup, comparé au nombre que vous étiez au tout début, quand vous n'étiez que de pauvres enfants, de pauvres orphelins à qui on offrait un avenir. Parce que sans le WCKD, où seriez-vous ? Tu penses à Iwan, aux Arkwrights, et tu te pinces les lèvres. Les si ne réécrivaient pas l'histoire, et l'Histoire non plus. Le fait était que tu étais là. Depuis dix ans. Et que tu étais certaine que l'heure de ta disparition approchait à grand pas.
Tu t'avances vers la salle qu'indiquait ton emploi de temps d'aujourd'hui, et tu soupirais en reconnaissant le nom qui figurait dans l'encadré. Fergusson. Ghu. Tu ne savais pas ce qu'elle faisait là, elle. Son badge, il disait "Visiteur", et pas "WCKD". Elle était louche, Fergusson. Tout ce que tu savais d'elle, c'est qu'elle avait certainement autre chose à faire que de faire passer des tests d'aptitudes à des adolescents, et que son prénom commençait par un C. Cynthia ? Carol ? Crystal ? Tu t'en fichais pas mal. Les tests, tu les connaissais tous. Pour certains, c'était ton idée. Pas ta composition, mais le résultat final était celui d'une image qui c'était formée dans ta tête. Tu l'avais dessinée, léguée à des spécialistes, et ils l'avaient transformé en quelque chose de presque insoluble. Mais tu les reconnaissais, tes schémas. Tu avais juste à trouver la façon dont on les avait trafiqués. Tu arrives devant la porte, passe une main dans tes cheveux et soupire encore. Allez. Tu te dis que c'est peut-être - sûrement - la dernière fois que tu la vois, et ça te donne assez de courage pour appuyer sur la poignée, pousser la porte et la refermer derrière toi. Tu te retournes, fait face à la jeune femme, déjà assise, plongée dans un dossier. Ton dossier. Tu reconnais ton visage, en haut, à gauche. Tes cheveux sont plus clairs, ta peau plus lisse. Quatorze, quinze ans. Pas plus. Tu pisses les sourcils quand tu l'entends parler. Tu attendais un bonjour, un bienvenue, quelque chose qui traduirait l'amabilité décalée de Fergusson. Tu t'assois, comme elle te somme de le faire. Tu jettes un rapide coup d'oeil à ton dossier, où tu lis ton nom. Ses doigts reposent à côté, et ils pianotent nerveusement la table. Fergusson, nerveuse ? Tu retrousses le nez. « Me voilà. » Te voilà. Encore.
Connie Fergusson
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(#) Sujet: Re: (flashback) be cute and do what i tell you please + percy Jeu 9 Avr - 21:59
be cute and do what i tell you please
Percy & Connie
Tu l'entends entrer puis prendre place face à toi. Tu as toujours ton regard plongé dans son dossier, redoutant le moment où tu devras relever les yeux. Aujourd'hui, tu ne sais pas à quoi t'attendre et tu détestes ça. En réalité, tu as peur. Peur de relever les yeux et croiser les iris noisette de la jeune fille en face de toi. Peur de te rappeler qu'en rentrant chez toi, tu ne retrouveras pas ta petite fille aux yeux pleins de vie. Pourtant, il va bien falloir affronter cette réalité terrifiante. Tu ne peux pas envisager de passer cet entretien avec Heather sans la regarder. Alors, oui, tu es nerveuse. Mais, la peur n'est pas ton ennemie. La peur est un super pouvoir. Elle peut te rendre plus rapide, plus intelligente, mais dans cette situation, elle te rendra plus aguerrie ; tout ce qui ne te tue pas, te rend plus forte. Elle est comme un compagnon, un compagnon constant, toujours présent. Finalement, la peur se fait compagnon de nous tous, sans exception. Et ceci, il faut que tu apprennes à l'accepter. La voix claire d'Heather Wombley te sort du petit monde que tu venais de te créer. Tu décèles parfaitement la lassitude dans son timbre de voix et tu peux le comprendre. Toi aussi, tu en aurais marre de subir tous ces tests. Tu ne peux t'empêcher de ressentir une pointe de culpabilité quand tu sais que tu es une des rares personnes extérieures qu'elle peut côtoyer et que tu es actuellement aussi agréable qu'une porte de prison. Tu finis donc par déposer le dossier sur le bureau, et après avoir pris une profonde respiration, tu te décides à relever les yeux.
Étonnamment, tu arrives à contrôler tant bien mal ton ressenti de la situation. Tu ne pleures pas, c'est déjà ça. Tu espères que rien ne se lit sur ton visage et tu te tentes même à essayer de sourire avec le plus de franchise possible. Un sourire doux et chaleureux n'est pas trop demandé, du moins tu l'estimes ainsi. Autant mettre l'adolescente la plus à l'aise possible pour qu'elle soit la plus réceptive possible aux tests qui vont suivre. « J'espère que tu t'es bien reposée depuis la dernière fois. On ne va pas tarder à commencer. » Amabilité : 1. Porte de prison : 0. Quand tu observes Heather, tu remarques qu'elle semble aller bien malgré son ennui certain pour cette séance à tes côtés. Et déjà, cette pensée te remplit de soulagement. À chaque fois que tu revoyais un de ces jeunes, tu regardais toujours s'ils semblaient en bonne santé et ça te rassurait toujours de voir que c'était le cas. Bien sûr, tu te doutes que le WICKED fait attention de tenir en forme ses petits protégés. Mais, une mère reste une mère, s'inquiétant toujours pour la moindre petite chose, même si ce n'est pas ses enfants. Tu te lèves et contournes le bureau pour finalement t'y asseoir. Réduire la distance qui te sépare de cette jeune fille, te rendra surement moins froide qu'il y a quelques minutes. Hors de question qu'elle ne se rende compte de quelque chose. Ton manque de délicatesse n'était qu'une erreur de parcours. « Bon, les tests d'aujourd'hui sont vraiment similaires aux derniers que tu as effectués. Seule la complexité semble avoir été modifiée. » Tu marques une pause avant de reprendre, lui citant la liste des domaines que vous allez aborder dans quelques minutes. De toute façon, tu ne doutes pas une seule seconde du résultat de Wombley. Cette fille est plus intelligente que tous les internes que tu as pu croiser dans les couloirs de l'hôpital. Elle ferait d'ailleurs une meilleure assistante de bloc opératoire que toutes les infirmières qui ont pu te passer le scalpel. Du moins, si elle n'était pas enfermée ici. « Logique visuelle, logique numérique, analogie, test en situation. La routine quoi et surtout, n'oublies pas. Donnes le meilleur de toi-même.» Routine implacable, terriblement lassante même. Mais, tu as confiance en elle. Tu sais qu'elle réussira. Tu n'en doutes pas une seule seconde. Tu as fondé tellement d'espoirs en elle que si elle venait à échouer, tu serais déçue. Peut-être même un peu trop. Cependant, Heather n'a pas le choix. Elle doit réussir.
(#) Sujet: Re: (flashback) be cute and do what i tell you please + percy Sam 11 Avr - 15:18
(∆∆∆) there is nothing you can hide from me
Elle ne lève pas les yeux, Fergusson, pas encore. C'était comme si elle ne t'avait pas entendue - ni toi, ni ta voix, ni tes pas, ni la porte que tu avais ouverte puis refermée. Tu passes encore une fois tes doigts dans tes cheveux en attendant qu'elle retire ses yeux de ton dossier. Ça te gêne, que tant de regard l'aient parcouru, ce dossier. Ils savaient tout sur toi de ton nom jusqu'à l'âge de ton premier. Mais eux, ils n'étaient que des inconnus. Rien d'autre, à tes yeux, que des automates en blouse blanche qui longeaient les murs et que vous observaient, vous étudiaient, vous analysaient. Ils savent que tu les analyses aussi mais la présence éventuelle d'une alliance à leur annulaire gauche est la donnée la plus intime que tu n’aies jamais pu récolter, après les avoir scrutés, après avoir tenté tant bien que mal de déshabiller leurs vies de tes pupilles noisette.
Et puis, elle te regarde, enfin, et aussitôt tu te mets au travail, entreprends de trouver le moindre signe qui pourrait expliquer la froideur inhabituelle dont sa voix s’était vêtue, quelques secondes auparavant. Le soupir qui avait précédé son regard sur ton visage t’avait interpellée. Elle ne voulait pas être là. Ça tombait bien, toi non plus. Mais finalement, vous étiez toutes les deux forcées à rester vissées sur vos chaises en métal inconfortables. Toutes les deux dans le même bateau. Un sourire se dessine sur ses lèvres – triste mais chaleureux, sincère mais bancale. Tu pourrais presque voir les coins de sa bouche trembler sous les efforts qu’ils fournissaient pour rester en place. Tu lui rends à peine son sourire, hoches légèrement la tête, simplement pour lui faire savoir que tu l’as vu, son sourire qui ne tenais pas debout. Tu sais qu’elle n’est pas méchante. Mais elle a la malchance de travailler pour les types qui t’ont arrachée à ta famille. Elle s’inquiète pour toi, et tu sens ton sourire s’élargir quelque peu. « Je dors mieux qu’avant. Merci. » Si tu n’arrivais pas à être parfaitement aimable avec aucun des adultes qui t’entouraient, tu maîtrisais tout de même la politesse et la courtoisie.
Elle-même reconnaît que ce que tu vas faire dans l’heure qui suit, tu l’as déjà fait, un niveau en moins. Tu retiens un soupire alors que le mot routinesort de ses lèvres, après qu’elle eut énuméré le nombre de domaine dans lesquels tu allais devoir t’exercer aujourd’hui. Logique visuelle, logique numérique, « …analogie et test en situation. » C’était tout à fait ça. La routine. Des tests issus de ton cerveau qu’on avait jugé d’hors-normes, que tu connaissais par cœur, que tu reconnaîtrais au premier coup d’œil. Tu n’aurais qu’à trouver la différence, l’endroit où se trouvait la subtilité qu’on y avait ajouté. Tu y arriverais. Tu devais y arriver. Tu hoches la tête, pince les lèvres, et tente de sourire une secondes fois. Tu frottes tes cuisses des paumes de tes mains, regarde Fergusson allumer la tablette, rangée dans un coin du bureau. Elle fait courir ses doigts sur le tactile pendant que tu fais courir tes yeux en même temps. Tu regardes chacun de ses gestes, devinant quels dossiers elle ouvrait et, par conséquent, quels tests elle te fichera devant les yeux. Elle tremble un peu, Fergusson, presque imperceptiblement, mais assez pour que tu puisses le remarquer. Elle ne veut décidément pas être là. Tes pupilles s’arrêtent sur son alliance. Son mari a des problèmes ? Son couple en a-t-il ? Si Fergusson n’arrivait pas à rien laisser paraitre, elle qui aimait tout contrôler, alors qui le pouvait ?
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(#) Sujet: Re: (flashback) be cute and do what i tell you please + percy
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