(#) Sujet: What the helle is that ?! [ft Percy] Lun 8 Juin - 14:49
What the hell is that ?!
Percy & Mellie
Tout le monde au bloc était agité. Les blocardes semblaient avoir trouvé de quoi recommencer une vie de zéro, même si les griffeurs semblaient pousser des cris affreux la nuit pour leur rappeler leur présence, et voilà que d'un seul coup, une porte apparaît sur l'un des murs, comme ça, sorti de nulle part. Est-ce que cela pouvait être une sortie ? En tous les cas, c'est ce que beaucoup de monde espérait, Mellie y comprit.
Bien qu'elle ce soit fait des amies géniales ici, elle détestait cet endroit. Elle haïssait ce bloc où elles étaient toutes enfermées, entourées par un labyrinthe qui les rendaient petit à petit complètement folles. Combien de filles étaient mortes ici ? La mort semblait présente un peu plus chaque jour, encourager par les horribles bêtes qui rodaient dans les nombreux couloirs et ce cimetière horriblement effrayant au milieu des bois.
Depuis son arrivée ici, la jeune blondinette posait beaucoup de questions, elle était hyperactive la journée, mais dormait très peu la nuit, surveillant la moindre des ombres qui les menaçaient dans le noir profond de cet horrible endroit. Cette porte lui avait redonné de l'espoir. Mais apparemment personne ne l'avait encore ouverte. Elle pouvait cacher la sortie, comme elle pouvait cacher bien d'autres choses, plus horribles encore. Quoi qu'il en soit, les coureuses et les cartographes avaient redoublé d'efforts. Les runners partaient dans le labyrinthe jusqu'à la limite de l'extrême, manquant plusieurs fois de rester bloquaient, quant au cartographes, elles ne sortaient que rarement de leur salle. Les blocardes s'impatientaient, beaucoup d'entre elles avaient passé des heures devant la porte de la salle des cartes avant que Volt ne les fassent partir.
Pour leur facilité la vie, la mâton des cuistots, avait décidé qu'il serait plus simple qu'on leur apporte leur repas directement, comme cela, elles ne seraient pas harcelées de questions, ce qui était sans doute une merveilleuse idée. Comme Mellie était cuistot et qu'il se faisait tard, elle proposa à volt d'apporter son repas à Percy comme cela la rouquine pourrait aller se reposer dans son lit de fortune. Epuisée, celle-ci la, remercia avant de filer vers leur "dortoir". La jeune femme attrapa une assiette qu'elle remplit copieusement de pomme de terre, avant d'y ajouter de la viande, prit une pomme et une gourde d'eau avant de se diriger vers la salle qui retenait toutes les attentions.
Mellie toqua à la porte, avant de la pousser et de pénétrait dans la pièce faiblement éclairait, refermer derrière elle. Percy était penché sur l'une des nombreuses cartes qui jonchait l'énorme table au milieu de la pièce et celle-ci semblait fatiguée.
-Je suis venue t'apporter ton dîner.
Elle lui sourit doucement, avant de poser l'assiette pleine, la pomme et l'eau à côté d'elle, évitant de la poser sur l'une des cartes pour ne pas les abîmer. Bien que Mellie soit son amie, elle était aussi affreusement curieuse.
(#) Sujet: Re: What the helle is that ?! [ft Percy] Lun 8 Juin - 17:58
(∆∆∆) hope is the only thing stronger than fear
Tu relèves brusquement la tête de la table de la salle des cartes alors que ton rêve s'achève. Tu fais le même depuis presque deux mois maintenant, et tu n'arrives pas toujours pas à savoir de quoi il s'agit. Et ce nom, qui se répète en boucle, après t'être réveillée, et ce pendant des heures. Heather. Plus le temps passe, plus tu es convaincue que c'est le tien, de nom. Heather. Tu passes une main moite sur ton visage, chassant quelque mèches rebelles de devant tes yeux, avant de souffler un grand coup et de reporter ton attention sur la carte sur laquelle tu t'étais endormie. Combien de temps étais-tu restée assoupie, tu n'en avais aucune idée. Le seul moyen pour te repérer dans le temps, c'était la monter de ta maton. Mais elle n'était plus là. Elle avait du partir prendre une douche, ou être allée se coucher. Mais toi, tu restais. Tu ne quittais plus tes cartes des yeux. Tu voulais savoir. Tu voulais comprendre comment est-ce qu'une porte avait bien pu apparaître, et surtout, pourquoi. Pourquoi est-ce qu'après vous avoir laissées deux ans enfermés dans cet endroit, les créateurs décidaient finalement de vous donner une chance de sortir ? Tout comme Aria, et plusieurs autres blocardes, tu étais sceptique. Ça te paraissait trop beau, trop gros, pour qu'il ne s'agisse que de ça. Plus d'une fois tu avais imaginé une centaine de griffeurs en train de gentiment vous attendre de l'autre côté. Ou une énorme vague qui vous engloutirait toutes. Tu ne savais pas pourquoi tu n'arrivais pas à concevoir ce que les plus jeunes d'entre vous arrivaient croire. Une simple porte. Une simple sortie. Comme si ils en avaient fini avec vous, comme si tout était terminé, comme si vous pouviez sortir. Non. Tu n'arrivais décidément pas à te faire à une idée aussi simple.
La porte de la Salle des Cartes s'ouvre et, pendant un instant, tu penses voir Aria apparaître. Mais c'est une tout autre silhouette qui se montre, bien que tout aussi petite et tout aussi blonde. Mellie. Un sourire, doux, tendre, vient se plaquer sur tes lèvres alors que la cuistot s'avance, une assiette fumante dans la main, une pomme et de l'eau dans l'autre. « C'est gentil. J'espère que personne t'as vu. Si quelqu'un remarque qu'on a le droit au service traiteur, Volt risque de se faire assaillir de commandes. » Tu ne savais pas d’où cette notion de traiteur sortait, mais tu t'en étais soudain rappelée. Malheureusement, cette bribe de souvenir s'en alla alors que tu faisais tout ton possible pour t'y accrocher. Tu pousses les cartes sur lesquelles tu étais penchée pour qu'elle puisse poser le tout en face de toi. Tu te redresses sur ta chaise, t'empares d'une fourchette, foure une première bouchée de pommes de terre dans ta bouche. « Mais tu t'améliores, Mellie ! » Parce que, c'est que c'était bien bon, tout ça. Tu enfourne une nouvelle fourchette de pommes de terre, avec un morceau de viande cette fois, et tu secoues la tête à sa question. Tu finis ta bouche avant de lui répondre de vive voix. « Nan. On a toujours rien. Mais on chercher, on cherche. Et on va trouver. » TU souris à la blondinette, toujours debout, et tu l'invites à s'asseoir à côté de toi en désignant du doigt une chaise à ta droite. « Tu t'en sors, toi ? »