« Weston ! C'est peut-être le troisième appel que je te passe. Je sais que t'es occupé avec les enfants aujourd'hui alors bon, c'est pas grave... Tout se passe bien j'espère. C'est pour te prévenir que je ne pourrais pas rentrer pour le dîner. Ici à l'hôpital c'est du grand n'importe quoi. La braise vient de passer au stade d'épidémie. On reçoit de nouveaux cas chaque jour. Embrasse Octavia et Aidan de ma part, s'il-te-plaît. Je t'aime. » Alors qu'elle laissait un message vocal à son mari, Charlotte ne cessait de lancer des regards un peu partout. En réalité, elle n'avait même pas le temps de passer ce coup de fil. Mais elle ne voulait pas que sa petite famille l'attende à table indéfiniment, pour finir par manger un plat complètement froid. Ils devraient sans doute eux aussi investir dans les tables chauffantes. Elle ferma les yeux quelques secondes, posa son front contre le mur face à elle et respira un grand coup. La jeune neurochirurgienne ne pouvait pas se permettre de s'éclipser plus de cinq minutes. Le travail l'appelait et ils étaient en sous-effectif. Cette épidémie commençait sérieusement à les inquiéter. En plus d'être particulièrement agressive, elle se propageait à une vitesse folle. Personne ne savait véritablement son mode de transmission. Des recherches avaient débutées depuis quelques mois maintenant, et chaque fois les facteurs semblaient être aléatoires. Le virus parvenait à ses fins par tous les moyens. Rien ne l'empêchait d'atteindre le génome humain, si ce n'est un seul et unique cas. Très rare et une véritable bénédiction pour ces personnes-là. Les immunes, véritable mystère médical qui devait sans doute être le résultat d'une mutation hasardeuse qu'ils n'avaient pas encore décelés. Charlotte accordait beaucoup d'importance à son travail. Elle aimait particulièrement ce que la médecine lui permettait d'accomplir : sauver des vies humaines et avoir la conviction d'avoir fait tout son possible en cas de perte. Elle essayait de jouer sur les trois tableaux, la Charlotte. Être à la fois une mère aimante, une véritable épouse ainsi qu'une professionnelle dévouée. Ces derniers mois s'étaient montrés bien plus difficiles qu'elle ne l'aurait imaginé. Et forcément, sa famille finit par en pâtir. « Isley, on vous attend en chambre stérile – plus tellement stérile maintenant – numéro trois. Un cas probable de braise alors n'oubliez pas de prendre tout l'attirail avec vous. » Désormais habituée aux nouvelles mesures, Charlotte se dirigea vers le local prévu à cet effet. Elle y prit une nouvelle blouse et un masque de protection avec purificateur d'air censés la protéger. « Excusez-moi du retard, je me rendais vers la chambre d'un patient pour un bilan post-opératoire. Me voilà donc, qu'avons-nous ? » demanda-t-elle avec un sourire. Elle en mettait, de la bonne volonté. Pour l'amour de la science, pour l'amour de son métier. « Et bien, c'est un petit peu compliqué qu'un simple cas de braise. En réalité... » Son mentor prit la parole. Il affichait une mine confuse et légèrement triste. C'était encore plus difficile lorsque la maladie atteint des personnes que l'on aime. Mais il fut rapidement coupé par quelqu'un d'autre. « Weston ? Mais... que fais-tu là ? Je viens de te laisser un message. » Tout comme son mentor, le mari en question semblait abattu, vidé de toute force vitale et complètement résigné. A travers sa combinaison, elle pouvait voir un homme détruit au regard perdu. Il mit une main en avant, pour commencer son discours. C'était une habitude chez lui, parler avec de grands gestes. Ce détail l'avait toujours fait rire d'ailleurs. Mais cette fois-ci, l'ampleur était toute autre. Alors un sentiment de peur se prit de Charlotte, une crainte accompagnée par des légers tremblements incontrôlés. Son sourire avait disparu de ce visage qui s'attendait alors au pire. « Ne me dis pas que... que c'est quelqu'un qu'on connaît là-dedans ? » Immédiatement, elle se jeta contre les vitres. Mais elles étaient opaques, impossible de voir à travers. Une mesure de sécurité en plus, pour protéger les patients de lésions dues aux ultraviolets et autre saletés accompagnant la lumière du soleil. Elle hésita à se jeter sur le boîtier de contrôle et tout désactiver. Mais c'était trop dangereux pour la dite personne. « Charlotte, vous n'êtes pas obligées de prendre ce cas. Vous n'en aurez peut-être pas la force. » « Je veux savoir. Et je peux apporter mon aide d'une manière ou d'une autre dans tous les cas. » Weston, d'ordinaire si distant et froid en public fit quelques pas vers son épouse et la serra fort dans ses bras. Une étreinte si intense, comme celles qu'elle appréciait. Mais elle sentait bien que quelque chose n'allait pas. Derrière ses airs d'homme fier, Weston était comme tout le monde : un être humain. Un homme qui avait des sentiments. Il commença par lui chuchoter quelques mots à  l'oreille. « Aujourd'hui, j'ai profité de cette journée de congé pour passer du temps avec les enfants. On s'est plutôt bien amusés. Une petite balade dans Denver, un repas au restaurant puis la suite au parc. Tu sais à quel point Aidan aime s'y rendre. Octavia peut-être moins, je ne la voyais pas grandir si vite. Tout se passait plutôt bien. Très bien même, c'est pour ça que j'ai manqué tes appels. Parce qu'on profitait tous ensemble de ces rares moment de bonheur, comme ceux qui se raréfient trop ces derniers temps. » Il marqua une petite pause, déposa un doux baiser sur sa joue et mit fin à leur étreinte. Cette fois-ci, ils étaient face à face, les yeux dans les yeux. Même si elle ne saurait pas l'expliquer, Charlotte l'avait peut-être compris. Elle ne savait pas d'où cela venait, ni l'explication scientifique qui en découlait, mais c'était en elle. L'instinct maternel. Et là, maintenant, elle sentait un vide. Un vide étrange depuis plusieurs heures, une douleur qui s'intensifiait à mesure où elle se rapprochait de la porte de cette petite chambre. Alors elle laissa tomber le masque. Elle n'avait pas le courage d'être une femme forte. Elle voulait se laisser aller pendant quelques minutes, une heure ou deux. Des larmes coulèrent le long de ses joues puis Weston annonça enfin la terrible nouvelle. « Tu sais, ils font des contrôles un peu partout à Denver désormais. Surtout aux entrées de lieux publics. On voulait terminer par une soirée au cinéma. Charlie... c'est Aidan. Il ne va pas bien du tout. On lui a diagnostiqué la braise. Il est déjà au niveau trois, et les médecins disent que c'est un miracle qu'il se porte aussi bien. Mais également que nous devrions pas nous attendre à ce qu'il se rétablisse. Parce c'est un stade beaucoup trop avancé, où presque plus rien n'est possible. A part... attendre. L'entourer, lui montrer qu'on est là pour le soutenir, lui donner tout notre amour et ne rien regretter. » A mesure où Weston expliquaient les faits, Charlotte sentit une main invisible lui poignarder le cœur. Pas d'un geste vif, non. Cette main s'y prenait doucement, tout doucement. Elle la creusait lentement, lui laissant le malheur d'en ressentir tout la douleur. Elle creusait encore et encore et tournait sur elle-même une fois arrivée au fond. Son monde venait de s'écrouler. Elle qui s'estimait chanceuse de n'avoir aucun cas dans la famille perdit alors l'espace de quelques minutes tout espoir. Dos aux deux hommes, elle essuya ses larmes avant de reprendre le contrôle sur sa voix. « Il n'est pas mort, Weston. Aidan est toujours vivant. Alors je vais aller le voir, faire comme si de rien n'était et profiter de chaque instant. Parce que c'est un enfant qui ne comprend pas encore les horreurs de notre monde. Ce qui est peut-être mieux finalement. Alors tâchons de ne pas entacher cette image qu'il se fait. » Elle mit alors son masque et son mentor vint taper le code d'accès. Les yeux légèrement humides, elle inspira doucement pour reprendre son calme. Il était là, assis sur son lit à jouer avec des figurines. Lorsque le petit bonhomme vit sa mère, il eut un large sourire qui se révéla immédiatement contagieux. Alors elle sourit à son tour, puis le prit dans ses bras.

Il est parti. Son petit Aidan était parti. Elle se le répétait sans cesse. Assise à même le sol, elle n'arrivait pas à retirer ces images de son esprit. Son bébé était mort, et elle n'avait rien pu faire. Elle s'y attendait, parce que la Braise était encore incurable, mais espérait un miracle. Mais il n'y en eut pas. « Charlotte, nous devrions... » Elle leva la main pour l'empêcher de continuer. Elle ne voulait pas parler. Sa solitude lui suffisait. Son esprit la torturait par un tas d'images aussi bien agréables qu'affreuses. Elle imaginait des tas d'hypothèses, des cas de figures qui lui auraient permis de sauver son bébé. Mais rien n'y faisait, tout cela sonnait faux. « Je t'attendrais en bas. Octavia est avec moi, si tu la cherches. » Charlotte se mit à masser ses tempes, les yeux fermés. Elle fit un signe de tête, puis il s'en alla. La mère n'accorda pas même un regard à Octavia. Sa peine était si immense, son manque si envahissant qu'elle avait oublié tout ce qui se rapportait au bonheur. On ne lui avait pas tout retiré. Il lui restait Weston et leur fille. Elle n'avait pas tout perdu. Mais elle avait l'impression que sans Aidan, ils n'étaient plus une véritable famille. Il y avait un vide, un trou malheureusement impossible à boucher. Ils finirent par partir, laissant le temps qu'il fallait à Charlotte. Le regard dans le vide, pensive, elle ne savait plus depuis combien de temps elle se tenait là, complètement immobile. Par moment, des larmes coulaient, qu'elle ressuyait délicatement. Et puis le reste du temps, c'était l'expression d'une mère triste que l'on lisait sur son visage, une mère à qui on venait de lui arracher son enfant. « Docteur Isley, nous allons fermer cette aile de l'hôpital. Je suis désolé. » Le jeune étudiant vint la sortir de son état de léthargie. Après quelques secondes, elle sourit et acquiesça d'un signe de tête. « Je m'apprêtais à partir. C'en est assez pour aujourd'hui. » conclut-elle avant de s'en aller. Sa voiture garée au parking du personnel, Charlotte prit la direction de leur maison. Il était temps pour elle de rejoindre sa famille. Elle fit un tour rapide des lieux, commençant par la chambre d'Octavia. Discrètement, elle vint lui poser un baiser sur le front puis l'observa dormir quelques minutes. Elle s'en était pas vraiment rendu compte sur le moment mais Charlotte avait failli dans son rôle de mère. C'était également difficile pour sa fille de perdre son unique frère. Puis elle rejoignit la chambre d'Aidan, restée inoccupée depuis plusieurs semaines maintenant. Elle n'avait absolument touché à rien. Le petit garçon tenait à sa parcelle du territoire et elle ne voulait pas bousculer ses habitudes. Alors tout était encore dans l'état où il l'avait laissé. Charlotte espérait chaque jour qu'il puisse rejoindre son lit. Le fait de le border, de l'embrasser ou simplement savoir qu'il était là aurait suffit à la rendre heureuse. Elle repoussait chaque jour son retour à mesure où son état s'aggravait. L'espoir était toujours là, mais ne faisait pas tout. Alors cette nuit-là, regarder cette chambre vide lui parut bien plus triste et cruelle que les nuits précédentes.  

La boule au ventre, le regard fatigué et légèrement angoissée, Charlotte se rendit auprès d'Octavia, son unique fille. Le seul qui lui restait. Au WICKED, elle avait entendu parler d'un nouveau programme, un espoir pour toutes les personnes atteintes ou qui le seront par la braise. En plus de cela, Weston, faisait parti du programme en tant qu'ingénieur. C'était une expérimentation d'un nouveau genre, pas des plus humains et certainement pas approuvé par la majorité, mais c'était ingénieux. Il fallait l'admettre, il ne leur restait plus que cette possibilité. Ils fondaient tous leurs espoirs en ces enfants. Envoyés dans deux blocs distincts, un pour les jeunes filles et un autre pour les jeunes hommes, ils allaient être soumis à des tas de variables afin d'étudier leur comportement. Mais quelques détails retinrent l'attention de cette mère qui ne voulait que le bien de son enfant. En effet, ils allaient se retrouver dans un monde sans braise, sans dérèglement climatique. Peut-être devraient-ils vivre des situations difficiles, mais sûrement pas celle de voir leur monde sombrer peu à peu. Et pour couronner le tout, plus aucun souvenir. On allait faire main mise sur leurs souvenirs, absolument tout. Charlotte aurait aimé pouvoir tout plaquer de la sorte, faire une croix sur leur passé douloureux, oublier ce manque. Elle avait la possibilité de protéger Octavia de leur triste sort et c'était une raison assez valable pour passer au-delà des nombreux inconvénients. Weston venait de lui apporter une réponse, le WICKED était d'accord pour l'intégrer au programme et l'heure était aux aveux, aux explications. Mais elle profitait encore de ces quelques secondes de calme, parce que plus rien ne serait pareil ensuite. Octavia ne la regarderait plus jamais de la même manière, plus comme une mère aimante mais quelqu'un l'abandonnant. Elle l'abandonnait peut-être, mais c'était pour le meilleur. Parce que dans un monde comme celui-ci, personne ne pouvait échapper bien longtemps au fléau. Ils allaient être atteints un par un, et seuls de rares privilégiés allaient y échapper. Miraculeusement, ou alors progrès du génome humain, ils en auraient bien besoin pour épargner toutes ces vies. Elle alla donc voir son enfant avec un sourire sincère, mais un sourire triste. Parce que cette tristesse ne la quittait plus depuis le décès d'Aidan. « Octavia, ma chérie ? J'ai à te parler. » commença-t-elle doucement. Leurs moments de complicité se faisaient rares et elle s'en voulait de détruire encore plus leur maigre relation. Elle l'aimait, indéfiniment, mais n'arrivait pas à l'exprimer correctement tant elle était blessée, effondrée. Elle essayait de se montrer forte, de faire bonne figure, mais c'était difficile. Beaucoup trop. « J'imagine que tu as déjà entendu parler du WICKED, ton père et moi y travaillons. Actuellement ils ont un projet. Quelque chose comme une expérimentation, loin de tou l'horreur de notre monde. Plus de braise, plus rien. Avec ton père, nous avons décidé que c'était le lieu le plus sûr pour toi. On ne veut pas perdre un deuxième enfant. La perte d'Aidan est largement suffisante. On ne se verra peut-être plus, mais au moins, tu n'auras plus à subir tout ça. » Octavia ne la quittait plus du regard. Elle la sentait énervée, dégoûtée par ce qu'elle lui annonçait. Elle ne comprendrait sans doute jamais leurs motivations, encore moins que sa mère lui fasse cela. « On part s'installer dans une base du WICKED dès demain, ça sera plus facile pour nous, pour se voir le plus souvent possible. J'espère seulement qu'un jour, tu comprendras. » Plus elle parlait, et plus il était difficile de retenir ses émotions. Ses yeux s'humidifièrent alors que Octavia restait muette. Elle l'a prit alors dans ses bras et la serra dans une longue étreinte. Elle ne voulait plus voir ce regard, parce qu'en agissant de la sorte, Charlotte s'éloignait encore plus de cette dernière.

« Mais qu'est-ce qui te prend, tu deviens complètement fou ? C'est notre fille qu'il y a à l'intérieur, pas une inconnue. Est-ce que seulement tu t'en rends compte ? » Horrifiée, Charlotte ne pouvait plus s'empêcher de hurler sur son mari. Si pendant de longs mois elle avait laissé les choses se passer comme il le souhaitait, elle n'approuvait plus ses méthodes. C'en était trop. Et injuste également, ces enfants ne méritaient pas tant de cruauté et elle n'imaginait pas une seule seconde que cela irait si loin. Evidemment, ces pensées-là elle préférait les garder pour elle. Ou du moins uniquement déverser sa colère sur ce mari qui devenait chaque jour un étranger à ses yeux. Toute sa bienveillance, sa bonté semblait s'être envolée. « Je te rappelle que tu nous a mis dans cette situation. Tu as décidé d'envoyer Octavia dans cette horreur. Tu en es responsable et je ne fais que mon travail. » lâcha-t-il enfin, après dix bonnes minutes de silence. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Il n'avait pas le droit de remettre la faute sur elle. Elle se sentait déjà assez fautive. « T'es vraiment injuste. Weston, c'est... injuste. Tu m'as soutenue, tu partageais même mon idée. Mais tu t'es défilé le jour où il fallait le lui annoncer. Tu m'as laissée en subir les conséquences, te faisant passer pour le père aimant qui ne voulait rien de tout ça. Mais tu m'as soutenue, tu m'as confortée dans cette idée, me disant que oui, c'était la meilleure chose à faire. Tu m'as dis qu'un jour elle parviendrait à nous pardonner, parce qu'elle comprendrait nos actes. Mais finalement, elle n'a rien à te pardonner, puisque j'en prends toutes les responsabilités. Si seulement elle savait que tu étais à l'origine de tous ces griffeurs, ces changements de conformation du labyrinthe repoussant chaque jour un peu plus leur liberté, tu serais le monstre à ses yeux. Pas moi ! » Tremblante, toute en sueur, Charlotte n'en pouvait plus. Elle était terriblement fatiguée. Fatiguée à travailler jusque pas d'heure, fatiguée à n'obtenir que de mauvais résultats mais pourtant, elle s'accrochait. Elle était également fatiguée de rester les yeux fixés sur un écran d'ordinateur dès qu'elle en avait l'occasion, à surveiller son enfant qui semblait elle aussi sombrer chaque jour. Tout ce dont elle avait cru, tout ce dont elle espérait pour celle-ci s'était avéré faux. Rien n'avait marché comme elle l'imaginait. Parce qu'en plus de vivre avec cette haine que son enfant avait pour sa mère, elle devait la voir complètement métamorphosée dans ce fichu bloc. Parce qu'elle n'était plus rien d'Octavia, plus rien de son enfant. Parce qu'au lieu de la protéger, ils l'avaient détruite un peu plus. Parce qu'au final, rien de toute cela ne s'était avéré utile.

sevde on a bien fait d'attendre, ta fiche en vaut le détour ! charlotte est tellement attachante et prise au dépourvu de tout ce monde, coincée entre son instinct maternel et son mari qui perd la boule puis elle paraît tellement... j'ai envie de lui faire un gros câlin pour tout ce qu'elle a vécu aidan
Te voilà enfin validée ! Toutes mes félicitations petit membrounet. Donc, un message de validation ne sert pas juste à dire de la merde , elle sert aussi à te guider pour tes premiers pas sur le forum en tant que membre "officiel" (ce swag que t'aaas ).
Commençons par le début. Tu vas pouvoir tout de suite aller recenser ton métier juste ici, pour ne pas que d'autres personnes prennent ton poste, ainsi que ton logement (hors blocards) par là, pour ne pas dormir sous un pont. Secondos (ben ouais, ich hablo spanish ), se trouver des liens entre personnages peut être assez fort intéressant pour commencer des rps, tu peux cliquer juste ici (c'te magie) si ça t'intéresse. Durant ton long séjour ici (il sera long, PROMET-LE ), tu pourras ramasser des points. Je t'en dis pas plus, tu peux aller lire ici toutes les infos. Par la suite, si tu n'as pas d'amis avec qui rp, tu peux entamer une dépression toujours faire une demande de rp à ce moment-là, juste ici. Par la suite, ici sur notre forum, c'est important d'avoir son rang spécialisé (c'est facultatif). On trouve qu'on se sent plus à notre place, plus à l'aise. C'est OBLIGATOIRE. Veuillez vous rendre ici s'il vous plait : clique ici pour connaître ton sort face à la braise !
Pour finir, vu qu'on est assez cinglées en fait, il y a toujours le flood où tu peux participer. On aime flooder. C'est notre vie. flood juste ici. L'équipe des tarées de TMR te souhaite encore un beau bienvenue remplis de bisoux.